Photo-graphies et un peu plus…

Au cas où...

Voilà qui est rassurant : même au paradis, les autorités locales ont prévu une issue de secours ! En revanche, mieux vaut n’être ni claustrophobe ni allergique à la chaleur si vous devez fuir et décidez d’emprunter cet interminable couloir étroit : filant droit sans faiblir de l’autre côté du monde, il débouche en effet en Namibie, et s’ouvre en plein enfer du désert du Namib…

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Contemplation

Quoi de mieux en effet, après une harassante journée de travail, que de se plonger – même virtuellement – dans les eaux chaudes de l’Océan Pacifique pour une séance de surf vespérale ou simplement rafraîchir corps et âme tout en admirant un ténébreux coucher de soleil aussi réparateur qu’une bonne nuit de sommeil ?

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English below

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Bonjour à tous

Le grand jour est arrivé ! Comme annoncé hier, c’est aujourd’hui que Coralie Vincent et moi lançons la 3e édition d’Objectif3280, par ailleurs dotée d’une toute nouvelle présentation.

Pour ceux qui n’étaient pas là en 2010 et 2011, Objectif3280 est un projet photographique participatif, mondial, en ligne et en temps réel où toutes les photos sont, de génération en génération, liées les unes aux autres par des associations d’idées. Plus de 400 personnes de 36 pays ont participé aux deux premières éditions, composées, chacune, de plus de 1000 photos.

Je viens de poster la première photo (Génération 1), choisie pour sa polysémie, afin que les 3 personnes qui vont pouvoir lui faire écho pour cette 2e génération nous orientent dans des directions différentes. La 3e génération sera ouverte demain avec 9 photos à poster, 3 pour chacune de la génération 2.

C’est parti pour 1 mois d’aventures et d’échanges photographiques…

J’espère que vous y participerez ! A défaut, n’hésitez pas à en parler autour de vous car nous allons avoir besoin de plus en plus d’amateurs au fil de l’avancée d’Objectif3280.

Pour tout savoir ( en français, anglais et nouvellement en espagnol)

Pour participer

Vous pouvez liker la page Facebook d’Objectif3280

 

Merci d’avance et excellent week-end à tous !

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Hi everybody,

It’s the D day ! As formely announced, today, Coralie Vincent and I launch the third edition of Objectif3280 with a brand new layout.

For those where not around in 2010 and 2011… Objectif3280 is a worldwide photographic and participative project, online and in real time based on linking ideas and pictures. More than 400 persons living in 36 countries did participate to the first editions, with more than 1000 pictures each.

I have just posted the first picture (Generation 1). I chose a polysemous one so that the 3 persons who will be able to echo it lead us in 3 different directions. The 3rd generation will be opened tomorrow afternoon with 9 echoes, in response to the 3 of Generation2.

So, let’s go for a month of photographic adventures and exhilarating exchanges !

I hope you will participate and/or share this project around you. As Objectif3280 will go on, we will need more and more participants.

 

For more details (in french, english and spanish)

Participate

You can like the Facebook page of Objectif3280

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On dirait une peau de serpent aplanie voire un gros plan de nanotube de carbone… Mais le rectangle bigarré dans le premier tiers de l’image vient bousculer le quiz pictural. C’est beaucoup plus simple que cela ! Une serviette de bain, séchant sur un garde-corps sinueux. Et trois étages au dessus, les seuls rescapés d’une catastrophe sans précédent perdus sur une façade tour à tour captivante, mystérieuse et aussi belle qu’effroyablement monstrueuse. Du fait de sa taille, partiellement montrée, mais aussi de la répétition systématique et abusive d’un motif devant manifestement rappeler le va-et-vient permanent des vagues de l’océan Pacifique sur le sable chaud de Waikiki sur lequel elle est plantée, et enfin du fait de la froideur que cette combinaison dégage. Cette façade fait face au paradis supposé – palmiers, eaux turquoises, sable fin, soleil – , mais plus je la regarde, plus je lui trouve des allures de purgatoire et plus j’en viens même à douter de l’humanité de ces deux-là ?

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Je me souviens parfaitement de ma réaction en débarquant sur cette plage de Waikiki : une étrange sensation d’être entrée dans une affiche publicitaire sans m’en rendre compte… Vous savez, de celles qui, en hiver voire aux prémices d’un été nommé désir, vous narguent dans les couloirs parfois suintants et glauques du métro parisien, tel un idéal inaccessible.

Tout relève tellement du cliché – les cocotiers et leurs ombres marbrant le sable blanc et fin, l’eau turquoise où l’on s’imagine déjà voir jusqu’à ses orteils posés sur un sol vierge, le ciel bleu ponctué de nuages dessinés au pinceau, les touristes nonchalants sur leurs transats, les parasols aux couleurs vives, la blanche colombe posée sur le rocher au premier plan… – que la supercherie paraît inéluctable. Où est le directeur de la photographie, la cantine des figurants, où sont les spots lumineux, les décorateurs et filtres de couleurs ? Où est la preuve que tout ce décorum n’a été créé qu’à des fins mercantiles ? Pour vendre des bikinis, des alcools forts ou des vacances de rêve… Nulle part. Aussi artificiel qu’elle semble l’être, cette image n’est que le fruit d’une lointaine réalité. Je suis dans le rêve de quelqu’un d’autre. Et je le saurai bien assez vite…

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Chacun son truc, mais il y a de fortes chances que ce monsieur soit en train de réaliser un vieux rêve… Vous savez, ces petites choses que l’on imagine de temps à autres tout en sachant qu’elles n’arriveront probablement jamais : « si un jour, j’ai la chance de marcher sur la Lune, et bien, je croquerai dans un croissant ! ». Ce monsieur-là au crâne dégarni avait, visiblement, des envies plus terre à terre – voire mer à mer. Un principe de réalisme tout à fait salutaire car plus à même d’éviter la frustration consécutive à la non réalisation d’un rêve fou ou inaccessible, ce qui peut, par ailleurs, être le propre d’un rêve. Voilà donc ce à quoi il avait pensé, un soir comme un autre de l’hiver 95 – très rigoureux – où il n’arrivait pas à se réchauffer malgré les bûches qui flambaient dans la cheminée depuis le début de l’après-midi et l’épais pull bariolé en laine de lama qu’une amie lui avait ramené d’un voyage au Pérou quelques années auparavant : « là, si je pouvais être quelque part, n’importe où, ce serait au milieu de l’océan pacifique, à Hawaii, en train d’admirer le coucher du soleil, une cigarette au bec et un café à la main ! ça, ce serait le vrai bonheur ! » Voilà, c’est chose faite – ce qui n’était pas si compliqué finalement – : notre homme peut désormais barrer cette ligne sur sa liste CAFAMUFODAVI

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