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“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Tout de suite, Sarah Sid.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? La photographie a pris de la place cette année dans mon quotidien, car je voulais pouvoir imprimer mes souvenirs d’une année de voyages au Canada et aux Etats-Unis. Photographier ces incroyables paysages mais aussi ces vues du quotidien permettent aussi de partager ces moments passés loin de la famille et des amis, et de les faire voyager un peu avec moi…
Quant à observer le travail photographique des autres, j’aime les photos que je trouve esthétiques, sans vraiment m’interroger sur la technique ou ce qu’a voulu montrer l’artiste.
Quelle est l’histoire de cette photo (La marque à la malle et la rue font bon ménage, G6-212) ? Cette photo a été prise à New York en novembre dernier. Quand on voyage dans des pays à la culture très différente, tout paraît incroyable et la moindre scène du quotidien devient un spectacle qu’on voudrait photographier. Je trouve que New York est des rares endroits où la culture est si proche de la nôtre et où, à la fois, tout paraît plus dépaysant et plus photogénique. C’est une photo parmi tant d’autres de cette mixité omniprésente, le summum du luxe français et un classique populaire de la culture américaine.
Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? Tout d’abord, ces malles entassées m’ont fait penser au produit phare et à l’origine de Louis Vuitton. Ensuite, le rapport du luxe avec ce qu’il y a de plus démocratique, la rue, l’espace public.
Ralf Beisel sera le prochain à monter sur la branche.