tags: Aristote, Bai Tu Long, bateau, eau, humanité, île, isolation, relations humaines, solitude, temps, vie, Vietnam
Fuir, s’évader, s’éloigner, s’isoler, se sauver, s’éclipser, se retirer de cette obscure et incompréhensible folie humaine, au sommet d’une montagne, au bout d’une vallée, sur une île isolée, pour se détacher de tout, pour se détacher de tous, et vivre enfin en paix (avec soi-même), ce serait humain que de l’imaginer, non ? Oui, même si un peu lâche – ça m’a effleuré l’esprit très récemment -. Mais non en fait, car ce qui fait l’humain, c’est justement sa relation à l’autre. Aristote l’a écrit il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, et on se le répète à l’envi depuis : « L’homme est un être sociable ; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables ». Certes, il faudrait définir plus précisément la notion de « semblable » et avoir l’esprit très ouvert et généreux, mais sans l’autre, l’homme ne l’est plus. Cette relation, il va donc falloir la travailler au corps encore et encore, et sans relâche.