C’est en regardant un film d’Amos Gitaï – Devarim – que pour la première fois, le photographe m’est apparu comme une sorte de prédateur, de tireur d’élite. Mon souvenir : un personnage, reclus volontairement chez lui pour cause de bile noire persistante, se met à la fenêtre avec son appareil équipé d’un long zoom et vise, les passants, la vie, dans la rue. L’analogie est flagrante. Le photographe, l’œil rivé derrière son viseur et légèrement en retrait pour ne pas être remarqué, balaye une zone, cherche une proie idéale ; une fois repérée, il la suit du regard, l’observe pour pouvoir anticiper ses mouvements ; une fois prêt, il arme son appareil, prend une bonne respiration et déclenche, parfois en rafale pour être sûr de ne pas manquer sa cible. Tacatacatactac… C’en est presque effrayant. Cette pensée m’est revenue comme un flash en voyant ces deux-là à l’affût…
De ce point de vue, on dirait un circuit imprimé. Une de ces petites plaques magiques dont regorgent nos équipements électroniques toujours plus nombreux, et que l’on retrouve parfois abandonnées sur les trottoirs, victime de la rapidité des progrès technologiques. Cette régularité des lignes, ces nœuds symboliques où se rencontrent certaines d’entre elles, ce découpage […]
Share on FacebookAvant d’aller plus loin, je dois vous avouer quelque chose : j’ai failli appeler ce duo « La boîte de Pandore ». Par acquis de conscience, j’ai malgré tout vérifié que je ne me faisais pas d’illusions à son sujet. Bien m’en a pris ! Comme cela arrive parfois avec ces expressions que l’on répète en perdant […]
Share on Facebook… on en parle ? Quand ils n’ont qu’à prêter attention au sens du vent, nous autres, partons en quête d’un endroit qui soit non seulement à l’abri des regards – ce qui peut nous conduire bien loin de notre point de départ (ne jamais oublier de semer des petits morceaux de pain sur le […]
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