14h pétantes ! Le coup d’envoi est donné. Le vrombissement des avions résonne dans l’air sec. Le silence se fait dans les rangs. A l’approche de la zone dite, de petites flammèches noires se jettent dans le vide deux par deux. Rapidement, leur sauveur s’ouvre. Le vide céleste se peuple de centaines de méduses que l’on aurait changé d’élément. J’essaye de bien viser, je mitraille… et réussis à en avoir quelques-uns. Clic-clac, clic-clac, clic-clac… C’est dans la boîte. Cette soudaine affluence dans le ciel, cet égarement de parachutistes en goguette n’est pas dénué de poésie. Ce parachutage d’égarés portés par la bise ne met pas à l’abri de faire jaillir une certaine émotion, même chez les potentiels anti-militaristes qui auraient atterri par hasard sur cette aire marécageuse mais historique du débarquement de Sainte-Mère Eglise. A l’époque, 13 000 paras avaient été largués en pleine nuit. Personne pour les applaudir, contrairement à ce jour de commémoration charriant une foule de passionnés costumés, de galonnés officiels, de vrais vétérans héroïques et de faux héros vétérans, d’ennemis d’hier aujourd’hui unis pour le maintien de la paix dans le monde… si, si…
Et voilà « Murmures d’ailleurs », la nouvelle production éditoriale du collectif de photographes Les 4 Saisons dont je fais partie avec Alexandra de Lapierre, Elodie Guignard et Sophie Triniac. Comme des millions de personnes il paraît, nous avons ressenti le besoin de poser des mots et des images sur cette étrange période qu’a constitué ce confinement […]
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Share on FacebookIl y a quelque chose d’étrangement trompeur dans cette photographie. Tout semble être irrésistiblement attiré vers le ciel par une sorte de gravitation inversée s’exerçant sur chacune de ses composantes. Une force si puissante qu’elle déforme, qu’elle étire tout, buildings, tour, sculpture, arbres… Rien n’y résiste. Tout devient élastique et malléable. On s’attendrait presque à […]
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