Je ne le sais pas encore, mais dans quelques minutes, au détour d’un virage à 90 degrés, je serai moi-même sur cette portion de route semblant jaillir de cette terre ocre pour mieux y retourner un peu plus loin, effrayée qu’elle est sûrement par ce ciel menaçant l’Atlas proche, et qu’actuellement je m’évertue à saisir. Je ne le sais pas encore mais il y aura de la neige sur les cols que je passerai à l’horizon montagneux. A ce moment, je ne sais pas encore non plus que, amusée par le contraste, je prendrai une photo d’une borne kilométrique indiquant la distance jusqu’à Marrakech recouverte d’une fine couche de cette neige inattendue après dix jours de marche dans un désert chaud, sec et aride. Comme s’il me fallait ramener une preuve. Et sans les images, prises il y a une bonne dizaine d’années, aujourd’hui, je ne saurais probablement plus rien de tout cela. Souveir du Maroc. Pardon, souvenir.
Je commence par lui envoyer un mail avec une série de questions. La séance a été si rapide que je n’ai pas vraiment eu le temps de l’interroger correctement, c’est-à-dire, en retenant tout ce qu’il me disait… Il me répond qu’il a présenté son dernier livre récemment dans une grande librairie et qu’il y a […]
Share on FacebookTout d’un coup, alors même que je n’étais ni en train de rêver, ni d’halluciner, ni sous l’emprise détonante d’un cocktail mangue – poire – cranberries, ni même dans un parc d’attractions, alors que j’étais tranquillement en train de déambuler dans la grande pomme, cet EPNI – être poilu non identifié – a sauté dans […]
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