Il n’est pas tous les jours facile d’être une lilliputienne au pays de Gulliver… Regardez-là, même si on ne la remarque pas tout de suite et si elle réussit à se donner bonne allure dans son uniforme de marin, elle n’en apparaît pas moins totalement noyée entre ces deux double troncs-amarres ! Si encore d’immenses paquebots venaient s’y accrocher ou s’il y avait des marées, on pourrait comprendre cette disproportion. Mais non, les navires qui viennent déverser cycliquement leur lot de touristes en quête d’une authenticité inversement proportionnelle à leur nombre, ont des tailles tout à fait honnêtes et raisonnables, et qui plus est, il s’agit d’un lac ! Alors, pourquoi cette folie des grandeurs ? Peut-être simplement parce que nous nous apprêtons à poser les pieds sur l’Ile Supérieure…
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Share on FacebookSi loin, et pourtant si proches ainsi juxtaposés, comme ils l’étaient déjà, superposés, dans Paradoxe auditif…. Abysse de glace bleue turquoise dont le fond, insondable, nous appelle tel un champ gravitationnel neptunien. A l’aplomb, juste avant la crevasse, une épaisse couche de neige nous sauve de la dégringolade fatale. Elle craque sous les pas, nous […]
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