« En mathématiques et en particulier en analyse fonctionnelle, la transformée de Laplace monolatérale d’une fonction f d’une variable réelle positive t est la fonction F de la variable complexe p, définie par :
(…) Elle fournit ainsi une méthode générale de résolution des équations différentielles. »
C’est évident ! Mais où avais-je la tête ? Vraisemblablement pas à la place idéale (ah, ah, ah)… C’est-à-dire, le menton solidement ancré sur quelques doigts de la main. De cette main forte qui soutient une tête bien pleine voire bien trop pleine. Ainsi en est-il de cette incarnation de bronze forgée par Robert Delandre de Pierre-Simon de Laplace, mathématicien, astronome, physicien, philosophe à ses heures et même ministre (de l’intérieur, sous Napoléon 1er…) en parallèle. A cette époque – fin 18e, début 19e siècle donc -, on – pas n’importe qui tout de même ! – pouvait en effet être tout cela à la fois sans que cela ne fasse rire qui que ce soit. Les choses sont un peu plus complexes de nos jours même s’il arrive encore que des scientifiques se muent en politiques, ou plutôt politiciens, officiels.
Mais je m’égare… Ce qui m’intéresse, c’est le rôle donné à la main. Cette main en contact avec cette tête, qui ne clament qu’une seule chose l’une sous l’autre : « Je pense. » Un raccourci qui fait instantanément apparaître une autre image en superposition, celle du Penseur d’Auguste Rodin, dont la création est antérieure. Si Laplace, richement vêtu, épaules ouvertes et torse bombé, semble sûr de lui et des lieux où le conduisent sa pensée, l’homme de Rodin, richement musclé, nu comme un ver et recroquevillé sur lui-même, paraît plus laisser la place au doute, à une réflexion sinueuse voire torturée. Etrangement, cette représentation de la pensée par le geste, certes un peu las, mais de fait, humble, me semble bien plus moderne que la version laplacienne, inaugurée en 1932, aujourd’hui un brin caricaturale et artificielle…
J’aime beaucoup ce que cette dame, profitant de sa pause pour arpenter le salon du moment installé à la Bourse du travail, a fait avant que je ne la prenne malgré tout en photo car je m’imaginais déjà écrire sur ce qu’elle avait fait, que j’avais observé avec amusement, sans pouvoir le capturer car totalement […]
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