Photo-graphies et un peu plus…

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Dans une pièce aux étagères supportant des bottins du monde entier. Prenons-en un au hasard. Ile de Montréal, 1996. Feuilletons-le. Arrêtons-nous sur une page, au hasard. Voilà. Celle-ci est bien. Quelle influence a notre nom sur notre être, notre vie, nos aspirations ? Que signifie : il/elle porte bien son nom ? Et là, présentés au monde sur cette feuille jaunie par le temps, Yvon Latendresse est-il aussi tendre et doux qu’André Laterreur semble d’emblée effrayant et patibulaire ? Et que peut-on penser de celui, le seul et unique, qui a réussi à se glisser entre ces deux enfilades de noms prédéterminants ? Laterna Magika, suivi d’une adresse énigmatique, LaRonde… Le regard pouvait-il décemment espérer mieux que de tomber nez à nez sur cet ancêtre du projecteur d’images, tout à la fois capable de nous faire partager des moments de tendresse comme de terreur ?

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