tags: Arica, Chili, costume, désert, été, fil électrique, hiver, iconographie, imagerie populaire, Père Noël, rouge, voitures
Voyez-vous, tout au bout de la rue, la masse beige s’intercalant entre des palmiers et un poteau électrique ? C’est un bout de dune. De dune comme on en croise dans les déserts. Rien d’anormal en l’occurrence puisque cette ville, Arica, certes portuaire, est cernée, côté terre, par le plus aride d’entre eux, le désert d’Atacama. Et il faut croire que le Père Noël, bien planté là, n’en a pas vraiment peur. Ni de lui ni des coups de chaleur inévitables qu’il s’apprête à vivre en restant ainsi accoutré pour faire ses livraisons locales… Pourquoi une iconographie de Père Noël en short et débardeur n’a-t-elle pas émergé là où 25 décembre rime avec été ou chaleur torride ? Et comment continuer à y croire face à un tel manque d’adaptabilité et de souplesse d’esprit ?