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“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Rencontre avec Grégoire Gravrand.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? La photographie m’est venue petit à petit, finalement en même temps que le montage vidéo. Maintenant c’est donc le double de travail, et le numérique n’aide pas ! C’est surtout lors des voyages que je prends le plus de photos, surtout comme souvenir… Je m’étais de plus en plus habitué à ne prendre que des « belles » photos, mais je me suis aperçu que c’est parfois devant des photos du quotidien que l’on peut être le plus nostalgique quelques années plus tard…
Quelle est l’histoire de cette photo (Pas de frontière pour lui, G6-232) ? Cette photo a été prise à La Push sur la côte pacifique de l’Etat de Washington. Après une journée passée en voiture, nous arrivons vers 17h dans cet endroit loin de tout. Au bout de la plage, il y a une digue. Derrière, un petit port et quelques bateaux. La lumière est belle. Et peu à peu, la nature s’éveille : quelques lions de mer dans l’eau, et des aigles allant d’un rocher à l’autre… Au loin, deux aigles sur une branche, trop loin pour prendre une belle photo. Tout d’un coup, un aigle se pose sur ce pylône de bois à quelques mètres de moi. Il est resté plus d’une heure comme s’il posait spécialement pour la photo, bougeant la tête de temps en temps. Et d’un coup, il a pris son envol et n’est jamais revenu. J’éteins mon appareil photo, plus de cent photos en plus
Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Le fait de voir ces aigles si grands et voler si haut m’a fait réaliser l’immensité de leur territoire, qui n’a aucune frontière… Cependant, j’ai appris hier que certains restaient au même endroit plus de 5 ans, comme quoi…
A suivre sur la branche, Sarah Sid.