Comme je l’ai précisé dans un précédent post, la 4e édition d’Objectif3280 ne se déroulera pas sur mon site, mais sur le propre site du projet. Je vous invite à vous y connecter si vous souhaitez suivre l’édition dont je donnerai des nouvelles régulières ici : www.objectif3280.com
Contrairement aux précédentes éditions, j’ai mis en ligne la première photo de cette édition avant son lancement. Je vous présente donc « De beaux lendemains »… C’est la photo unique et centrale de la Génération 1 d’où découleront les milliers d’autres de cette 4e édition ! J’espère qu’elle (vous) inspirera et qu’elle donnera lieu à de magnifiques histoires.
Nouveauté de la 4e édition, chacun est invité, après avoir posté sa photo, à l’accompagner de quelques mots… L’idée n’est pas d’expliquer sa connexion avec la photo précédente, mais simplement de raconter son histoire.
Alors, pour donner l’exemple, voici l’histoire de la mienne :
« Le choix de la première photo d’une édition est toujours délicat. Si je commence à y réfléchir plusieurs semaines avant son lancement, en général, je ne finalise mon choix que la veille. Non sans avoir confronté ma sélection à un ou deux regards extérieurs… Les contraintes sont faibles : une photo prise dans l’année, une photo polysémique surtout qui inspirera différemment les trois personnes qui voudront bien lui donner une suite. Suite qui elle-même orientera le cours de l’arbre pour plusieurs générations. Ensuite, le subjectif et le conjoncturel l’emportent.
Direction Iquique donc, une ville du nord du Chili littéralement coincée entre l’Océan Pacifique, qui ne l’est pas toujours comme le rappellent les nombreux panneaux disséminés dans ses rues et indiquant la route à suivre en cas de tsunami, et cette incroyable montagne-dune, derrière laquelle se déploie, sur des centaines de kilomètres, l’aridité sans pareil du désert d’Atacama.
Entre ces deux incarnations de la nature, menaçantes et enchanteresses, et à l’abri de quelques maisons faites de bric et de broc, ces jeunes graffeurs marquent, en toute quiétude et avec l’aval de notre étoile à tous, leur territoire de leurs couleurs vives, signes encore indéchiffrables et dessins en devenir. Un soleil qui, à cette heure de proche révérence, se fait lui-même peintre et dont les rayons-pinceaux aux teintes mordorées mettent magnifiquement la vie en relief et font invariablement croire en de beaux lendemains… »