tags: bon pour la santé, cèdre de moissac, cèdre du liban, cloître, cloître de moissac, église romane, faire des câlins aux arbres, moissac, religion, santé, site religieux, ville
Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier regard, ces deux-là ne sont pas en train de jouer à cache-cache. Et si c’était le cas, il faudrait alors prendre quelques minutes pour leur rappeler les règles basiques du jeu : pendant que l’un compte, l’autre se cache, étant entendu que rester à côté du compteur ne constitue pas une cachette pertinente, à moins d’être invisible, ce qui voudrait dire que je vois au-delà de la transparence, ce qui n’est a priori pas le cas. Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu’une partie de cache-cache soit réellement autorisée dans un cloître.
En fait, ce sont des tree huggers – personne ne s’est manifestement hasardé à traduire l’expression en français -, vous savez, ces gens qui font des câlins aux arbres, les enlacent – là, c’est un peu difficile puisque celui ci fait près de 5 mètres de circonférence -, collent leur visage contre leur tronc, respirent profondément et se laissent traverser par leur énergie vitale aux mille vertus. D’ailleurs, elle seule doit être convaincue par la force de la transfusion car son camarade de vie n’a pas osé toucher ce magnifique et deux fois centenaire cèdre du Liban, arbre sacré par excellence… Cela a beau être naturel – je laisse moi-même souvent traîner mes mains sur les arbres -, rencontrer des câlineurs d’arbres – pourquoi pas finalement ? – est encore un moment inattendu, surprenant et étonnamment touchant. La prochaine fois, je m’y colle !