Toutes les pistes sont envisagées pour améliorer le diagnostic de certaines maladies, en particulier les cancers. Ainsi, aux dernières nouvelles, les chiens – mais pas n’importe lesquels, des chiens renifleurs, rompus à l’exercice de la détection d’odeurs illicites telles que les stupéfiants ou les explosifs – sont en passe de prendre du galon : une équipe de scientifiques allemands – ou allemande – vient en effet de démontrer que ces derniers étaient aussi en mesure, avec une sensibilité assez remarquable de 71%, de déceler un cancer du poumon chez une personne. En cause, des molécules particulières présentes dans l’haleine et donc dans l’air passé à la truffe fine par ces bêtes à poils.
Mais imaginez un peu la scène… Quatre types sont tranquillement en train de discuter dans un parc, sous la lumière des réverbères, à 00h32, une écharpe entourant leur visage car il fait froid. Très froid. Oui, c’est l’hiver. Un hiver particulièrement et exceptionnellement rigoureux à cause du dérèglement climatique (forcément). Malgré le froid qui les saisit, ils causent, ils causent tout en s’en grillant une. Une patrouille de police leur passe à côté, légèrement suspicieuse. Personne de sensé ne resterait dehors par ce froid. L’un des agents commence à les interroger, gentiment, en leur demandant de baisser leur écharpe, pour mieux voir leur visage. Son super-chien, patientant dans son dos, est invité à renifler le quatuor qui montre patte blanche. L’agent se baisse au niveau de sa gueule, le regarde bien dans les yeux et lui murmure alors : « Tu te souviens, pour la drogue, tu aboies une fois ; pour un cancer, deux fois ! »