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Typiquement, une nouvelle illustration de cet insoluble équation de la poule et de l’oeuf, bien qu’ici, il suffirait de compulser le cadastre de la ville pour en avoir le coeur net ! En l’état, ce café porte extrêmement bien son nom – The corner cafe – même s’il n’est pas d’une extravagante originalité – 339 000 occurrences en moins d’une seconde pour le mooteur de recherche quand même, ce qui ne signifie pas qu’il en existe autant mais cela donne une idée, que l’on est d’ailleurs en droit de relativiser dès lors que l’on découvre que « Le cheval blanc » par exemple – patronyme qui s’exporte difficilement hors des frontières de l’hexagone contrairement au Corner Café – dépasse le million de résultats, ramené à 200 000 si l’on ajoute un filtre… café…
Mais revenons à Londres. La position, centrale, quasiment insulaire, de ce bloc interroge – comme tout pitch digne de ce nom – le quidam de passage pour qui n’existe que le présent. Ce presque cube esseulé l’a-t-il toujours été ou est-il le reliquat miraculeux d’une destruction périphérique ? Interrogation parallèle (et en réalité la première), ce café porte-t-il ce nom depuis toujours ou est-ce contextuel ? Dans le premier cas, au-delà de l’étrangeté urbanistique, le café occupe néanmoins deux coins et mérite donc bien son nom. Dans le second cas, on peut imaginer qu’une autre maison ou un autre immeuble était accolé(e) à la façade droite : le café perd un coin mais il lui en reste un. Et Corner Café lui sied toujours. Bref, si la question est légitime – je me promène, je suis là pour m’étonner de ce que je vois, en somme, pour m’interroger, ce qui comprend les détails insignifiants -, finalement, la réponse n’a pas beaucoup d’intérêt… Cela arrive, parfois.