Cerf-volant, drôle de juxtaposition pour ce petit bout de tissu fan de haute voltige capable de virevolter magnifiquement selon la dextérité de celui qui tient les rênes. Ah, rêne, cerf… peut-être y a-t-il malgré tout un lien ? Ce serait évidemment mieux avec « renne » mais… En fait, l’origine du mot se trouverait plutôt du côté du serpent, serp… Le serp s’étant, au gré de l’évolution du français, transformé en cerf, pour leur homonymie. Dans la foulée, soucieux de conserver le son, les faiseurs de mots de l’époque en ont sacrifié le sens, même si l’objet reste fondamentalement animal.
Ceci dit, il est effectivement plus facile d’imaginer un serpent faire ce genre d’acrobaties aériennes qu’un cerf… Question de poids probablement. Et puis, les rennes, avec leurs bois, ce n’est pas très pratique. Rien de tel pour s’emmêler les fils… Et les fils, pour un cerf-volant, c’est fondamental : ils assurent la connexion entre la terre et l’air ! Pour ce classique spécimen losangique, deux suffisent. Gauche, droite. On tire, on lâche, on enroule, on recule, on avance, on écarte les bras… Mais si simples soient-ils, ils font rêver les plus petits pour lesquels l’envolée demeure magique ! Comment en effet interpréter autrement leur désarroi lorsque, faute de vent, le cerf-volant s’échoue tragiquement sur le sable, incapable de flirter à nouveau avec les nuages ?
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Share on FacebookToujours choisir la couleur de son uniforme en fonction du fond devant lequel on va patrouiller, ou inversement, ce qui entraîne potentiellement des travaux de peinture réguliers (et pas forcément heureux)… 5 Share on Facebook
Share on FacebookPetite virée à San Francisco où, postée au 1er étage d’une boutique de baskets, j’ai été témoin d’un étrange spectacle. Des femmes, des hommes passant les clous à l’envers, s’arrêtant au beau milieu de leur traversée pour reprendre dans le bon sens, comme pris d’un soudain accès de conscience, avant de se raviser… La scène […]
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