Lorsque nous faisons des milliers de kilomètres pour nous rendre dans des lieux prétendument remarquables (et nous savons bien qu’ils le sont puisque, au préalable, nous en avons cherché des images dans des livres, des guides, sur Internet, une curiosité maladive nous gâchant partiellement la surprise…), et par ailleurs situés en plein désert (ce qui nécessite un certain effort de la part des visiteurs), nous espérons secrètement, autant que naïvement, non pas les découvrir seul(s) – pure illusion -, mais au moins en petit comité.
Pouvoir entrer dans ce canyon aux couleurs ocres à l’heure où le soleil est au zénith sans faire la queue ; y errer librement sans que le regard ne se heurte à un autre corps découvreur ; apprécier la chute de température sur nos bras découverts, la chair de poule naissante, en passant de la lumière à l’ombre sans entendre qui que ce soit se fendre d’un « il fait froid tout d’un coup » ; suivre les particules de poussière jouant avec la gravitation révélées par les rais du soleil ayant réussi à se faufiler entre les parois rocheuses rapprochées et lissées par les flots sans sentir la pression montante d’un autre groupe en approche… En somme, inspirer et expirer avec l’espace. Dans la pratique, milliers de kilomètres et désert n’y font rien, et il faut souvent réussir à composer avec les autres. Donc, ralentir le pas, se mettre à l’écart, les laisser avancer jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement et ainsi, être en mesure de capter cette fenêtre où nous serons enfin seul au cœur de la place. Le répit est de courte durée, mais, heureusement, il existe…
Bonsoir bonjour !
Petit à petit, en glanant ça et là les brindilles abandonnées, l’oiseau fait son nid. Et le temps passe, toujours. Toujours, vite. Ces quelques images-là attendaient dans un dossier que je daigne leur accorder quelque attention.
C’est fait.
A tantôt !
Il fait petit vu d’ici, mais ce mirador perché au sommet de cette colline compte 104 marches, peut-être 105. Cette précision ne donne pas exactement sa hauteur, mais en donne au moins une idée. Mais avant même d’arriver à ses pieds, il faut vouloir se rendre dans une des zones les plus isolées des Etats-Unis. […]
Share on FacebookComme vous vous en doutez, l’ancêtre de la vidéo-surveillance… Nettement moins discrète, beaucoup plus lourde et complexe à produire que celle actuellement déployée un peu partout dans le monde à tous les coins de rue, même si mille fois plus belle. La récupération des données, nécessitant par ailleurs des traducteurs langue des statues / espéranto – autant vous dire, […]
Share on FacebookPlusieurs éléments me font converger vers cet inoubliable pola aujourd’hui. L’événement déclencheur ? La lettre d’information d’un laboratoire photographique bien connu du 10ème arrondissement de Paris, jouant avec les plus et les moins, ou plutôt les négatifs. Annonce en fanfare : « C’est le moment de ressortir votre vieux pola ! » écrit dans une police un […]
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