Cette photo a fait un bout de chemin avec moi, non que je l’aie imprimée pour une raison x ou y – on n’imprime plus ses photos de nos jours ! -, puis rangée précieusement dans mon agenda, que je n’ai pas, afin d’être en mesure de la regarder à toute heure de la journée, non, cette photo a fait un bout de chemin avec moi car, chaque semaine depuis des mois, elle figure, avec d’autres vétérans, dans le dossier que j’alimente en prévision de ces duos. Ainsi, chaque jour, comme un colonel, je passe en revue ces images et les nouvelles au garde-à-vous, en me demandant si c’est aujourd’hui son tour d’entrer en scène, pour la première et a priori, dernière fois. Jusqu’à présent, la place a toujours été dérobée par une camarade de pixels.
Que s’est-il passé alors ? Pas grand chose à vrai dire, juste une chanson, peu ou prou écoutée en boucle, parlant d’un homme qui marche, qui marche, qui marche, qui marche, et qui résonne, résonne, résonne, résonne dans mon subconscient. Quelques notes de musique qui offrent sa place à mon solitaire pensif déambulant sur cette passerelle de métal sur fond de fin de journée orageuse. Oui, dans mon imaginaire, le solitaire qui marche pense toujours. A ce même endroit, mon imaginaire donc, le chemin parcouru compte autant, si ce n’est plus, que l’objectif à atteindre. Mais peut-être n’est-ce qu’un leurre…
Qu’il est désagréable de prendre conscience de sa légère dépendance aux couleurs des diodes d’une boite en plastique dur nous reliant, à sa manière, au reste du monde. Vert foncé, ça marche. Vert clair, ça cherche… Réseau ? Réseau ? Où es-tu ?
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Share on FacebookTrop d’informations ! Aucune hiérarchie entre les messages. Les yeux ne savent plus où donner de la tête, essayant de tout gober d’un coup, en dépit de leur incapacité manifeste à tout comprendre. Dans la masse, ils distinguent malgré tout un trio de panneaux, qui déclenche presque l’hilarité du passant. Là, à gauche, bien accrochés […]
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