Vous rêvez d’espaces infinis où faire le vide, de déserts de sel à perte de vue, de paysages originels où vagabonder ? Les régions chilienne de San Pedro de Atacama et de Potosí, sa voisine bolivienne, devraient combler vos attentes au-delà de vos espérances.
Pour en avoir le cœur net, je vous propose de tourner les pages de ce nouvel ebook photo-textuel en cliquant directement sur la couverture ci-dessous :
L’article et 8 photographies ont été publiés dans U magazine n°7 d’avril 2014.
Par ailleurs, l’ebook « Hawaii, de la jungle aux volcans en passant par les étoiles » est toujours à (re)découvrir là.
L’hiver arrive, le froid s’insinue chez chacun, vous avez déjà mis le chauffage ? Vous ne serez donc pas contre un petit tour sur Big Island, la plus grande île d’Hawaii ? Une île où eau, terre, air et feu se côtoient au quotidien et s’influencent l’un l’autre, créant une île à deux visages, l’un marqué par les volcans, l’autre par une végétation luxuriante. L’un noir et minéral, l’autre vert et végétal, tous deux illustrés par 16 diptyques.
Vous pouvez découvrir l’ebook en cliquant directement sur la couverture ci-dessous.
Cet article ainsi qu’une sélection de photos ont par ailleurs été publiés dans le numéro 6 du U magazine, pour lequel j’ai aussi fait un article sur la Californie (n°5), sur le Mont Kailash (n°4) et sur la Namibie (n°3).
Je suis toujours étonnée – malgré les récurrences – par les chemins qu’emprunte notre mémoire pour nous faire nous remémorer ce que nous avons parfois oublié ou alors vainement cherché à nous rappeler. Voici un cas typique de ce que l’on pourrait appeler la « mémoire pop up » car elle s’ouvre comme ça, sans prévenir, donc de façon assez soudaine, dans un petit coin certes mais en couleurs, en musique, en scintillant, de telle sorte que l’on ne peut pas l’occulter. Cela n’aurait d’ailleurs aucun intérêt car cette mémoire pop up nous rend un grand service en mettant fin à une quête à durée indéterminée, ce qui, dans ce contexte, n’est pas toujours de bon augure.
Ainsi ce paysage est-il typique des îles Kerguelen, qui compte de nombreuses espèces endémiques du fait de son isolement. Comme ces petits monticules verts parsemant ce sol rocailleux et sur lesquels il ne fallait absolument pas marcher puisque cela entraînait leur mort à coup sûr. Je vous laisse imaginer les zig-zag à concéder face à un tel parterre… Tout ça pour respecter la Nature ! Bref. Après n’avoir connu qu’eux, j’ai donc totalement oublié leur nom. J’ai eu beau sonder mes souvenirs à plusieurs reprises, rien ne venait. Il aurait certainement suffi de quelques minutes de surf pour trouver la réponse, mais cet oubli n’a jamais constitué ni une angoisse ni une urgence.
Et voilà que ce soir, en discutant avec quelques photos pour statuer sur mon choix nocturne, je tombe sur celle-ci. J’avais au préalable l’idée d’écrire sur ces endroits, rares pour les urbains, où l’on pouvait aisément penser que l’on était sûrement les premiers à les parcourir. Avec une image des îles de la Désolation, le risque d’erreur était faible. Sauf qu’en découvrant la photographie et en posant mes yeux sur ces tas de mousse verte, le mot « azorelle » m’a sauté à l’esprit telle une formule magique qui allait m’ouvrir mille portes. Azorelle, ce mot que j’avais complètement oublié, qui revenait comme ça, totalement naturellement, comme si je l’avais employé la veille, au seul contact de mes yeux avec elles…
Manifestement, l’homme et la nature n’adoptent absolument pas la même méthode pour aller d’un point A à un point B. Si la première apparaît diaboliquement efficace et d’une arrogance kilométrique, la seconde séduit par ses tergiversations, sa patience, son sens du compromis et du passage en douceur. Et voilà que, tout d’un coup, je me sens beaucoup plus proche d’elle et de sa façon d’aborder les éléments !
J’ai pris ce coquelicot esseulé en photo pour une raison simple : le rouge vif de ses pétales se détachant nettement du dégradé de vert à jaune de l’herbe à la paille, le tout sur fond de ciel bleu. Un véritable arc-en-ciel ! Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas devenu achromate (à ne pas confondre avec acrobate) pendant la nuit : cette photo telle que vous la voyez est bien en noir et blanc.
J’ai préféré les lui ôter. Ses couleurs. Non sans une certaine hésitation je dois l’admettre car c’est bien leur cohabitation qui m’a poussée à déclencher et donc à faire que cette image existe. C’est un peu comme si vous commandiez une boule de glace à la fraise parce que c’est votre parfum préféré, et qu’une fois le cornet entre vos mains, vous vous disiez : « finalement, j’aurais préféré la vanille ». A un détail près : vous aurez beau faire appel à Oudini, votre glace à la fraise ne pourra pas se muer en une glace à la vanille. En revanche, un banal logiciel de retouche photo fait basculer votre image d’un monde à l’autre et même inversement (preuve qu’aujourd’hui, la magie est ailleurs…).
Et voilà que dépouillée de ses rouge, vert, jaune, blanc, bleu, la photo perd la légère allégresse qu’elle dégageait, son âme bucolique, son côté gnangnan aussi, elle se fait plus grave, gagnant à la fois en mystère et en étrangeté. Tout d’un coup, on se met à douter de son authenticité, on imagine un trucage, un montage, un effet de post-production… Quelle autre raison en effet à rendre flou le sujet principal de sa composition, état de fait qui s’impose d’autant plus qu’il n’y a pas de couleurs pour détourner l’attention ? Une remise en perspective, qui, à mes yeux, vaut bien quelques couleurs…
En pratique, toutes les photos figurant sur ce site sont en vente. N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements !
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