tags: animaux, couleurs, éléphants, histoire, humour, Namibie, nature, parc, styliste, zèbres
Après les mots, les animaux ! Dans le top 10 à définir des animaux particulièrement fascinants, il y aurait les éléphants (pour un autre jour) et puis les zèbres. Je ne sais pas quel styliste a eu l’idée saugrenue de leur coller des rayures à la naissance, mais il a dû oublier qu’ils allaient vivre avec toute leur vie, notamment dans la savane. En termes de camouflage, on a fait bien plus pertinent…
En fait, il y a bien une explication totalement rationnelle à cette tenue… Van Wong, le styliste en question, était amateur de boîte de nuit, et notamment de ce fameux effet stroboscope qui décompose l’image et surtout les gestes. On sait que les gens sont présents, proches même, mais on a du mal à les repérer. A fortiori, à les rejoindre… « Ah, excusez moi, ce n’était pas vous que je cherchais ! » La première fois, positivement troublé par le flou artistique dans lequel l’effet visuel l’avait plongé, et l’alcool aidant, il faut bien le dire, en rentrant chez lui, Van Wong s’est immédiatement installé à sa table de dessin pour essayer de matérialiser ce qui défilait encore devant ses yeux (la persistance rétinienne, c’est terrible). A l’aube, sa pièce à vivre était couverte de feuilles gribouillées. Il y en avait vraiment partout. Lui, s’était assoupi sur sa dernière esquisse : des rayures… Voilà comment est née la tenue du zèbre. Car si le zèbre seul est totalement vulnérable, un troupeau de zèbres fuyant ensemble devient un véritable casse-tête visuel pour le prédateur qui chercherait à en attraper un !