(…) -ved and be loved ? Don’t let them fool you Or even try to school you, oh no! We’ve got a mind of our own So go to hell if what you’re thinking is not right Love would never leave us alone
Je marche le long de l’eau quand mon attention est attirée par une douce mélodie, comme une lame de fond… D’où vient cette musique ? J’entends les paroles si distinctement que je cherche naturellement quelqu’un autour de moi, avec un casque ouvert voire le poste de radio au pied, même si ce n’est pas dans les habitudes vancouveroises… In the darkness there must come out the light Could you be loved and be loved? Could you be loved, oh no, and be loved?
Bob Marley ! Je tourne sur moi-même, je n’ai toujours pas identifié la source, peut-être dans une de ces barques là… Et cette musique qui me nargue The road of life is rocky And you may stumble too So while you point your fingers Someone else is judging you Could you be, could you be, could you be loved?
Jusqu’à ce que je ne lève les yeux et projette mon regard – et mon oreille – un peu plus à l’horizon… Vers le bateau de croisière. C’est bien lui qui diffuse cet hymne du reggae, emporté par le vent à des centaines de mètres de son port d’attache. La saison a repris et les paquebots pas que beaux se succèdent dans l’ex-ville la plus agréable au monde (désormais 3e derrière Melbourne et Vienne). Cela n’a rien d’étonnant : la côte, qui mène au littoral sauvage et acéré de l’Alaska, est magnifique et il faut bien que les riches seniors nord-américains fassent quelque chose des dollars qu’ils ont réussi à sauver de la crise des subprimes…
En revanche, ce qui est beaucoup plus impressionnant est la taille du navire. Il faut toujours un élément de comparaison pour se rendre compte des dimensions réelles des choses… Dans ce cas précis, il suffit, avoir avoir admiré le Diamond Princess, de laisser filer son regard sur la gauche, sur la ville et ses premiers buildings. Ils paraissent ridiculement petits par rapport à ce monstre des mers. Et pourtant, la tour la plus élevée fait plus de 30 étages. On pourrait en mettre deux dans les 300 mètres de la princesse de diamant qui déglutit jusqu’à 2 674 passagers (et 1 238 membres d’équipage) en plein centre ville à chaque fois qu’elle accoste ! Enfin, en plein centre ville, c’est une vue de l’esprit, car, même s’ils ont un certain temps devant eux, les marins épisodiques ne s’éloignent guère du port… Ceci dit, les choses sont bien faites, puisque, se trouvent concentrées, dans une rue assez proche, les boutiques de camelotes où trouver l’ours ou le caribou en peluche griffé du drapeau canadien qui fera plaisir à leur petit-fils, les bonbons au sirop d’érable qui combleront leurs dentistes ou (il en faut toujours trois) la tenue des hockeyeurs locaux, j’ai nommé les Canucks (prononcer Caneuks)… Don’t let them change you Or even rearrange you, oh no! We’ve got a life to live They say only, only Only the fittest of the fittest shall survive Stay alive eh! Could you be loved and be loved? Could you be loved, oh no, and be loved?
En vadrouille, la première photo du jour, c’est un peu comme le premier pas posé au sol après une bonne – ou mauvaise d’ailleurs – nuit de sommeil : pas complètement assuré mais il faut bien sortir du lit. En vadrouille, la première photo du jour, c’est un peu comme le café du matin : […]
Share on Facebook7 Share on Facebook
Share on FacebookAbsolument pas ! Authentique relique britannique en plein cœur de la Méditerranée, sur une île anciennement annexée par l’Empire qui y a laissé quelques habitudes… Ses très symboliques cabines rouges donc, ses petits déjeuners bacon-œuf-haricots rouges, mais aussi sa conduite à gauche, sans le flegme qui lui est, sous d’autres latitudes, attaché. Le duo subtilement […]
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