tags: contre plongée, Etats Unis, femme, immeubles, lampadaire, sculpture, Seattle, silhouette
Il y a quelque chose d’étrangement trompeur dans cette photographie. Tout semble être irrésistiblement attiré vers le ciel par une sorte de gravitation inversée s’exerçant sur chacune de ses composantes. Une force si puissante qu’elle déforme, qu’elle étire tout, buildings, tour, sculpture, arbres… Rien n’y résiste. Tout devient élastique et malléable. On s’attendrait presque à les voir s’arracher de terre, déracinés, littéralement aspirés par cette force invisible.
Ce n’est pourtant qu’une illusion, une impression conditionnée par la forme élancée de tout ce qui se retrouve dans notre champ de vision et ce, sans qu’un quelconque élément de l’image vienne apporter de repère habituel et ainsi alerter nos sens. Cette sculpture de dos, une tête en fait, au visage parfait, c’est elle qui, dès le premier regard, jette le trouble. Du fait de ses proportions, anormalement allongées, bien sûr, mais surtout de la sérénité qui s’en dégage, sérénité que le tumulte enivrant de la ville qui ne s’arrête jamais ne parvient pas à altérer…
Ou les risques du pilotage automatique… Ces moments légèrement angoissants a posteriori où l’on réalise que cela fait bien 10 minutes que l’on marche sans lever la tête et sans se tromper de chemin pour autant. Nos jambes ont pris le relais de nos yeux et nous guident dans la ville ou les couloirs du […]
Share on Facebook11 Share on Facebook
Share on FacebookComme annoncé, Alain Gravelet monte sur la branche… Quel est le rôle de la photographie dans ta vie ? C’est une passion depuis l’âge de 9 ans. À cette époque on m’a offert un instamatic Kodak. Puis ce fut mon métier pendant quelques années. J’ai fait beaucoup de photos de voyages. Aujourd’hui, où je ne […]
Share on Facebook