Réveil en sursaut, et de surcroît, en sueur ! Avec une image horrible encore à l’esprit. Un de ces Nutshead que j’avais croisés par hasard il y a quelques mois sur une plage normande et qui avaient disparu de la circulation quasiment aussitôt, avant même que je ne réussisse à savoir de quoi, de qui il s’agissait… Et là, cette nuit, ils étaient dans mon rêve. Je nageais avec des orques comme avec des dauphins, dans des eaux turquoises et chaudes, les deux étant impossibles. Celui que j’ai naïvement appelé « le méchant » en était… Omniprésent, effrayant, à me crier dessus des mots dont je n’arrive pas à me souvenir, envolés avec la brutale reprise de conscience. C’est ça, ce sont ses hurlements qui m’ont sortie de mon fantasme marin ! Et son acolyte, le rieur, mon « gentil », était là aussi. Au fond. Derrière une rangée impressionnante de congénères. A rire toujours. Mais d’un rire moqueur que je ne lui connaissais pas. Pour autant que je puisse affirmer le connaître après l’avoir vu 3 fois seulement. Je l’entends encore susurrer : « tu croyais nous avoir échappé… » A bien y repenser, il ne l’a même pas dit. C’était juste une pensée. Transmise de façon fulgurante comme le venin d’une couleuvre. Dur à avaler…