Il ne faut pas s’y méprendre, ce n’est pas parce qu’un écran nous sépare et que je ne sais pas où vous êtes précisément que je ne distingue pas votre mine dubitative. Certes, j’ai légèrement saturé les couleurs de cette photo mais promis juré craché, il n’y a aucun filtre : je n’ai fait que révéler le cercle chromatique qui, dans ce face à face étoilé, s’est intercalé, en sourdine, entre l’astre solaire et moi. Capturer ces halos concentriques irisés n’était d’ailleurs pas mon intention initiale à la prise de vue pour la simple et bonne raison que je ne savais pas encore que c’était possible. Vous voyez, je suis transparente avec vous ! Non, ce qui m’avait aimantée, comme souvent dans ces ambiances urbaines a priori froides et déshumanisées, c’est une présence humaine résiduelle. Là, accoudés au bastingage, dans une flèche de lumière, deux hommes dont la petite taille – tout à fait normale en réalité – comparée à celle des immeubles alentours rappelle à quel point nous vivons parfois dans des environnements qui nous engloutissent totalement. Impression d’écrasement intégré que ces vives couleurs viennent heureusement atténuer…
La curiosité ? Celle qui pousse à laisser traîner ses yeux du côté des fenêtres de rez-de-chaussée ou des portes lorsqu’elles sont entre-ouvertes. On y découvre des bribes de vie. Des bouts d’existence dont on ne connaît ni l’avant ni l’après. Parfois, c’est simple : une télévision allumée sur un jeu de fortune, une personne […]
Share on Facebook“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour bien commencer la journée, un peu de lecture avec Matthieu Fargeas. Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Une grande place. Enorme en fait ! En réfléchissant à ta question, je me suis aperçu que je pourrais en […]
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