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Déambulation aléatoire dans les rues étroites et pentues de La Valette à me diriger selon ce qu’offre l’une ou l’autre au regard. Je choisis de suivre celle qui attise ma curiosité. Une pluie légère se met à tomber. Il faisait beau en partant. Je ne suis pas équipée… Mais le timing est parfait, il est grand temps de se poser pour manger un morceau, comme on dit. J’opte pour une terrasse près d’une artère semi-piétonne. Pour voir la vi(ll)e défiler. M’installe à une petite table ronde à la position stratégique. La serveuse m’apporte rapidement la carte. Je commande aussi vite. Pasta. Et un café au lait. En même temps. Cette simultanéité est très importante. A posteriori, le mélange est tout simplement un non sens. Sur le moment, il est totalement indigeste. Et pourtant, deux jours plus tard, non vaccinée, je me laisse tenter par un sandwich que j’arrose d’un nouveau café au lait. Je ne suis pourtant pas en train de faire une expérience scientifique sur la résistance de mon estomac à la bêtise. Je suis en vacances. C’est exactement là que se situe le cœur du problème. J’ai pu le vérifier, les vacances conduisent parfois à adopter des régimes alimentaires et comportements culinaires que nous n’oserions pas avoir en d’autres circonstances, car en ces circonstances normales, nous savons pertinemment qu’ils sont aberrants ! Mais bon, en vacances, c’est comme le mardi à une époque, tout est permis !