Toute absorbée par l’originalité de la forme de la fenêtre de droite – mais peut-on décemment encore parler de fenêtre dans ce cas ? -, j’ai totalement zappé le vieux monsieur qui était derrière la fenêtre de gauche. Il ne s’est révélé qu’au visionnage des photos du jour. Il me regarde. Le sourire n’y est pas vraiment… Je ne suis certainement pas la première à m’extasier devant cette percée murale, ni la première à la photographier. Il se dit peut-être : « Encore une qui croit avoir découvert quelque chose ! ». Lui, c’est l’éternel voisin, derrière sa banale fenêtre rectangulaire, c’est celui que l’on oublie, ou que l’on ne voit qu’après. A posteriori, je ne sais plus quel regard est le plus intéressant : celui, épieur, du monsieur, ou celui, plus mécanique, de la fenêtre à l’allure d’onomatopée ?