Photo-graphies et un peu plus…

La fin des vacances, c’est quand on troque les tongs dans lesquelles on a glissé ses pieds pendant 15 jours pour des chaussures fermées ; la fin des vacances, c’est quand on se met à penser à la façon dont on va organiser sa première journée de travail ; la fin des vacances, c’est quand on remise sa petite robe au fin fond du placard en lui disant « à l’année prochaine ! » ; la fin des vacances, c’est quand on s’interroge sur la température qu’il fait là où on vit en pensant, à tort, qu’il y fera forcément un sale temps ; la fin des vacances, c’est quand on commence à regarder un coucher de soleil depuis la route avec une vraie nostalgie ; la fin des vacances, c’est quand on se dépêche d’écrire les cartes postales achetées en début de séjour alors que l’on pensait avoir le temps ; la fin des vacances, c’est justement quand on se dit que le temps a passé vite ; la fin des vacances, c’est quand on se met en tête de prendre de bonnes résolutions, un peu comme au passage de la nouvelle année – au retour, je prends un abonnement à la piscine ! – ; la fin des vacances, c’est quand on fait le tour des pièces qui nous ont accueillis les bras ouverts en vérifiant que l’on n’y a rien oublié (en particulier sous le lit, même si, en soi, cette attention est un acte étrange supposant que des objets placés sur des fauteuils, des bancs, des meubles peuvent non seulement se déplacer mais en plus se cacher) ; la fin des vacances, c’est quand on se remémore ses précédentes vacances en se disant : « c’est bien, quand même, les vacances » (ce qui sous-entend que, pendant l’année, on l’oublie presque) ; la fin des vacances, c’est quand on écrit un texte sur la fin des vacances à l’aéroport en attendant d’embarquer avec une heure de retard parce que c’est comme ça et que ça fait durer le plaisir… Bref, la fin des vacances, c’est nul !

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Voilà, vous l’avez trouvé ! L’endroit où vous allez vous poster pour savourer sereinement le coucher du soleil au sommet de ce lac unique lové dans un cratère. L’axe est parfait, il n’y a plus qu’à ouvrir les yeux pour assister à l’éclipse quotidienne de notre naine jaune (tout est relatif dans l’espace…). Un pur moment de communion avec les éléments qu’aucun son ne vient souiller. Enfin, si, juste un. Un bzzzzzzzzz que vous ne reconnaissez que trop bien malheureusement… Et pour cause, c’est le même qui vous a gâché votre nuit passée !

Petit retour en arrière… Vous venez juste d’éteindre la lumière après avoir lu trois fois la même phrase de votre livre et sentez vos muscles se relâcher totalement, un lâcher prise qui vous surprend toujours. Vos paupières sont lourdes, c’est pour bientôt, vous le savez, vous attendez, vous espérez. Là, plus qu’une ou deux secondes et c’est parti pour 7h32 de sommeil non stop. Mais alors même  que Morphée vous tend généreusement les bras, quelque chose d’inattendu arrive à votre conscience. Un bzzzzzzzzz plus ou moins fort, effet Doppler oblige, vous tourne méchamment autour, faisant un bruit de Boeing A380 lorsque celui qui l’émet fait du rase-motte au-dessus de vos oreilles. Ce son, vous ne le reconnaissez que trop bien, malheureusement. Et pour cause, c’est le même qui vous a gâché votre nuit passée !

Remontons donc un peu plus le temps et reprenons là où nous nous sommes arrêtés avec ce bzzzzzzzzz qui vous tourne autour. Un moustique, tout simplement. Qui a attendu que vous ayez éteint la lumière, fermé les yeux et cru que vous alliez enfin pouvoir vous endormir pour sortir, ni vu ni connu, de sa cachette et, armé de son radar infra-rouge, partir en repérage au-dessus de vous pour déterminer où il allait bien pouvoir atterrir cette fois-ci afin de vous ponctionner quelques globules ! Une attaque d’une grande lâcheté, douloureuse et vous laissant surtout avec de petites boursouflures rouges dispersées ça et là sur votre corps, absolument malvenues en cette période de l’année où vous avez troqué votre doudoune-pantalon contre un aérien ensemble short-débardeur. Mais n’allons pas trop vite en besogne : le bzzzzzzzzz résonne tout près de vous… Vous n’ouvrez même pas les yeux, vous agitez simplement un ou deux bras autour de vous pour éloigner le vampire, croyant naïvement que cela suffira à le décourager. Le silence se refait quelques secondes voire minutes, vous croyez avoir gagné quand vous entendez à nouveau ce bzzzzzzzzz que vous détestez. Il s’approche, il est là, cette fois-ci, vous en êtes sûr, vous allez l’avoir : vous avez ouvert les yeux (mais pas encore allumé la lumière) et vous claquez des mains là où vous pensez que la bête se trouve. Raté ! Le moustique esquive formidablement bien ! Le ventre vide, il est encore véloce ! Vous vous recouchez, remontant le drap au maximum pour ne laisser que votre visage à l’air libre alors qu’il fait une chaleur à crever, et croisez les doigts. Il va bien se lasser, hein… Mais non… Le moustique ne se lasse pas et revient à la charge. En furie, vous allumez la lumière et cherchez ce co?!x;rd avec vos yeux cracheurs de feu. Trop facile, il s’est juste mis là, sur le mur. Vous vous baissez pour récupérer votre tong, votre chaussure, que sais-je, un objet plat et vous approchez doucement du mur où il traîne toujours. Et paf, de toutes vos forces, vous frappez dans sa direction, persuadé qu’il n’aura pas survécu à un tel crochet du droit. Eh bien si ! Les sens en éveil, le moustique s’est envolé juste à temps. Mais vous êtes déjà dans un état second où la pitié glisse sur vous comme Brian Joubert sur la glace. Vous lâchez les tatanes et optez pour un combat à mains nues ! Des applaudissements résonnent soudainement dans la chambre. Pif paf dans ta face ! Et c’est l’hécatombe ! Vous l’avez eu ! Vous levez les bras au ciel, jouissez seul de votre victoire contre cet impitoyable adversaire et vous vous replongez dans le lit, le drap bien en bas des pieds… Non, mais ! C’est fou la colère dans laquelle des êtres si insignifiants peuvent nous mettre… D’autant qu’en vous réveillant le matin, vous réalisez que vous avez de nouvelles petites pastilles rouges sur les bras, jambes et même sur un lobe, histoire de bien montrer qui est le chef ici… 

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Une fois n’est pas coutume, je commence par le texte car ce qui suit devrait être un joyeux bazar. Tout comme le sont certains étals de vide-grenier amateur, où l’on trouve tout et souvent, n’importe quoi, parmi lesquels des objets dont nous voudrions nous-même nous débarrasser s’ils nous appartenaient. Et que nous sommes pourtant prêts à acquérir car à 1 €, le « n’importe quoi » prend du galon et peut encore faire des heureux… On se dit : « A ce prix-là, ce n’est pas grave si cela ne fonctionne pas, si cela casse dans dix jours, si je ne le mets pas, si je le perds, si on me le vole, si… Au pire, je le revends au prochain vide-grenier ! ».

Du coup, j’ai loué mon mètre linéaire car, comme avant un déménagement hâtif, j’ai besoin de faire un peu de vide dans mon dossier hebdomadaire où j’accumule les photos envisagées pour ces duos quotidiens. Il y en a quelques unes que je ne peux plus voir en peinture, certaines prennent la poussière, et de nouvelles idées s’accumulent dans les carnets avec d’autres photos… Et puis, ce sont les vacances, cette coupure tant attendue où, comme au 1er janvier de chaque année, nous tentons de prendre de bonnes résolutions (soit dit en passant, c’est simplement car nous avons enfin le temps de nous poser, de sortir la tête hors de l’eau, et donc de penser, que nous essayons de reprendre la main sur notre quotidien pour les mois à venir ; ce que nous appelons communément des résolutions donc). Bref, trêve de bavardage, il est faussement 6h du matin, l’heure de tout déballer sur mon stand et d’essayer de lier ces images, dans l’ordre où elles se présentent à moi alors qu’elles n’ont rien en commun.

C’est parti :

Il faut toujours un point de départ. Une gare aux ombres énigmatiques et un sombre passager fuyant feront amplement l’affaire…

Oublions la gare de la ville où on y danse on y danse et prenons la vedette ! Cet îlot qui, de la crête de Crater Lake, a des allures de vaisseau fantôme (comprenez, on ne le voit pas tout le temps), ressemble, depuis le niveau de l’eau, à un trou noir, une sorte de grotte inversée dans un décor de rêve…

Qui nous ferait ressortir directement dans les ruelles de Kyoto où, un peu avant la tombée de la nuit, les geishas défilent en silence et sous le crépitement des flashs de badauds les attendant au tournant…

Je me suis alors demandé où pouvaient les conduire leurs pensées à cet instant précis où elles n’étaient plus qu’un personnage au visage figé, qu’une icône aux yeux des autres dont ils voulaient rapporter une image à tout prix… Peut-être sur cette plage Quileute de La Push, de l’autre côté de l’océan Pacifique, où reposent ces trois rochers majestueux…

Et où, paradoxalement, on traverse les paysages à vive allure…

Au risque de se heurter à un mur étrangement colonisé par du lichen déshydraté… Heureusement, une manœuvre réflexe permet d’éviter le choc frontal mais elle nous projette directement à l’embouchure de ce nouvel abysse, de cette sombre porte carrée sans fond apparent.

A l’autre bout de laquelle se trouve une plage normande éclairée sporadiquement par des pétards de fête nationale. C’est là que ça se gâte, que je perds le fil et que tout s’enchaîne sans transition ni autre explication que de courtes légendes lapidaires…

Paris, Nuit Blanche… Succès démesuré. Approcher l’installation de Vincent Ganivet relève du parcours du combattant. Lassés, les gens passent à côté sans lui jeter un œil.

Sagrada Familia. La lumière, dont je force volontairement le trait, inonde ce lieu d’une beauté sans pareille provoquant un séisme émotionnel de 9 sur l’échelle de Richter…

Pour le cliché, tout simplement. Impossible de se trouver à un tel endroit sans penser à un calendrier. Cela a quelque chose d’un peu ringard et en même temps, la ringardise a parfois ses avantages…

Sous les poursuites roses, une montagne humaine se lève et fait une hola aussi difficile à saisir que magique à voir… S’ensuit une avalanche d’images non légendées, un mélange de chaud et de froid, d’ici et d’ailleurs, de réalité et de faux-semblant, de proche et de lointain… Des images qui s’enchaînent sans d’autre raison que celle imposée par leurs noms qui s’enchaînent.

Voilà, en un coup d’ailes, c’est fini. Le stand est quasi vide. Je me sens légère tout d’un coup…

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Il y avait déjà cette colline, aux herbes folles, se hissant rapidement vers les hauteurs pour surplomber cette petite mais néanmoins impériale cité de Nara et offrant une vue inégalable sur toute la vallée. Il y avait aussi ce ciel, ténébreux à souhait, charbonneux comme une mine de crayon, que venait percer aléatoirement un soleil têtu, accentuant encore plus le contraste avec la verte forêt primaire. C’était déjà trop… Trop de beauté, trop d’émotions et cette sensation d’être à un endroit particulier à un moment lui-même singulier… Une conjonction d’événements exceptionnels, une chance qui se goûte chaque seconde qui passe. Et puis, quelques notes de musique sont arrivées. Difficilement à cause du vent d’est. Mais persistantes. Un homme, une femme, de dos. Amarrés aux herbes hautes. Face à la forêt touffue vêtue d’un camaïeu de vert caméléon. Battus par les bourrasques. Une flûte à la bouche. Parallèles. En chœur, ils lancent quelques notes au vent, jouent pour Dame Nature, pour et contre les éléments. Est-ce une illusion d’optique ? La matérialisation de cette sensation à la fois déroutante et délicieuse de fouler le sol d’un autre monde, qui ne tourne décidément pas comme le nôtre ? L’image est réellement étonnante, quasi magique, mais, d’une certaine manière, c’est comme si elle faisait écho à cette imagerie poétique que l’on se crée, brique par brique, sur le pays du soleil levant…

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Il y a quelques semaines, la Mission Cinéma de la Ville de Paris était toute fière d’annoncer que le nombre de tournages dans la ville lumière avait encore augmenté en 2011. Avec 940 tournages, soit 3 707 jours cumulés, il a même cru de 40% en 6 ans ! Il y a quelques années, six peut-être, Woody Allen, adorateur manifeste et autoproclamé de New York mais aussi de Paris, avait décidé, à regrets, de se tourner vers d’autres pays européens où les taxes étaient moins élevées. La donne a donc vraisemblablement changé, ce qui l’a conduit à revenir en terrain connu pour son cru 2011, Minuit à Paris, entièrement filmé dans la capitale, ce qui n’est pas le cas de tous les films s’y déroulant.

Parmi les derniers films « parisiens », Sherlock Holmes 2 Jeu d’ombres où l’on peut découvrir une Avenue de l’Opéra telle nous – vivants du 21e siècle – ne l’avons jamais connue. Ou encore, Hugo Cabret, le dernier opus de Martin Scorcese, légère étrangeté dans sa sombre filmographie. Lui aussi nous montre un Paris, romantique mais plus charbonneux, où nous n’avons aucun repère. Ou presque. Dans les deux cas, Paris est plus reconstruite, numériquement évidemment, que réellement dévoilée. Or, toute reconstruction s’accompagne inévitablement d’approximations urbanistiques, de raccourcis, volontaires ou pas. Lorsque, dans la fable de Scorcese, Hugo admire la Tour Eiffel depuis le sommet d’une gare qui ressemble à s’y méprendre à celle du Nord, celle-ci paraît à deux pas. Mais Paris est si petite pour un Américain… Cela ne froisse probablement personne, surtout pas ceux qui ne connaissent pas la ville ou qui ont trop abusé de Las Vegas qui arbore son mini-Paris paré de ses incontournables collés les uns aux autres justement. D’autant que cette fameuse gare parisienne, où se déroule une grande partie du film, a en fait été bâtie à l’échelle 1 dans des studios londoniens, Scorcese n’ayant pas eu l’autorisation de tourner à la Gare du Nord, pour une action qui se passait, dans l’histoire, la vraie, celle de Méliès, à la Gare Montparnasse, aujourd’hui méconnaissable… Logique !

A leur façon, les réalisateurs, pour des raisons techniques et souvent budgétaires, contribuent donc à créer une autre cité dans l’imaginaire collectif. Certes, moins que ceux qui placent leur action dans le Los Angeles ou New York d’aujourd’hui par exemple, et qui tournent, en grande partie, à Vancouver ou Toronto, les antichambres d’Hollywood. Deux villes plus des images de studios se mêlent de façon inextricable pour n’en former qu’une seule, irréelle mais cinématographiquement viable. Une ville du 7e art qui ne se visite pas « en vrai », ou alors, qui sème son explorateur, une illusion de plus…

Rien de nouveau sous le soleil : pour la première scène si saisissante de Shining, celle où l’on voit Jack Torrance dans sa petite voiture jaune serpenter les étroites routes de montag(n)e, sur la terrible Symphonie fantastique de Berlioz, et découvrir, au détour d’un sommet, l’hôtel Overlook où il va passer l’hiver, Stanley Kubrick joue avec les lieux et nos émotions. Les images liminaires de montagne ont été tournées au Glacier National Park, dans le Montana, alors que l’hôtel où arrive le personnage de Jack Nicholson se situe sur le Mont Hood, près de Portland, à des centaines de kilomètres de là. Enfin, il n’y a que la façade du Timberline Lodge qui a été utilisée. L’intérieur, copie quasi conforme d’un hôtel du Yosemite, a été reconstruit dans des studios à Londres, ainsi que le labyrinthe où se perd Torrance, posé « en face » de l’hôtel dans le film. Savante supercherie totalement transparente à l’écran et qui éclate au grand jour lorsque l’on s’aventure soi-même sur ces routes de montagne, que l’on réalise qu’elles n’ont rien à voir avec ce qui nous a été montré, qu’il n’y a pas de sommet d’où l’on puisse observer l’hôtel en plongée et que la vue sur le lodge, qui ne fait plus du tout peur, est désormais gâchée par un massif bâtiment en béton… L’ensemble a beau avoir été totalement modelé, il n’en demeure pas moins quelque chose de réel : les gérants du lodge ont en effet demandé à ce que le numéro de la dramatique chambre 217, qui y existe, soit changé en 237, qui n’y existe pas, de peur de ne plus jamais réussir à la louer…

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Il fait petit vu d’ici, mais ce mirador perché au sommet de cette colline compte 104 marches, peut-être 105. Cette précision ne donne pas exactement sa hauteur, mais en donne au moins une idée. Mais avant même d’arriver à ses pieds, il faut vouloir se rendre dans une des zones les plus isolées des Etats-Unis. Cela peut être un objectif de voyageur. Et une fois au coeur de ce no man’s land – quelques maisons au fond d’un canyon, un bar-restaurant-épicerie-pharmacie-droguerie – il faut encore rouler 29 kilomètres à 30 km/h à flanc de montagne, sur une route de graviers où l’on n’espère qu’une chose, qu’aucune voiture n’arrivera en face car la voie n’est pas assez large pour deux, pour en atteindre le bout.

Une heure après s’être engagé sur ce chemin des écoliers, on atteint presque le sommet de la fameuse colline. On ne sait pas trop ce que l’on va y découvrir, mais on nous promet, par temps clair, une vue magnifique sur toute la région. Le ciel est bleu, le soleil radieux, c’est bien engagé. La fin s’effectue à pieds. D’abord dans des herbes hautes, parsemées de jolies fleurs colorées, puis sur un gazon assez ras mais toujours vert. La tour apparaît alors peu à peu, d’abord sa tête, puis la plate-forme, puis ses pieds. Quitte à être au sommet, autant aller le plus haut possible. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11… 74, 75… l’escalier de bois se réduit et se grimpe comme une échelle… 76, 77, 78, … 103, 104, 105… Voilà, impossible d’aller plus haut ! Vue dégagée de part et d’autre. Et une étrange sensation : celle d’un regard inconnu posé sur soi. C’est Bob. Appelons-le Bob. Bob, qui passe plus de 10h par jour au sommet de son mirador dans un espace d’1,50 mètre sur 2 avec vue à 360°. Bob, qui a vu 6 personnes monter jusqu’à son aire ce matin. Bob, arrivé en juin, qui, encore pour quelques jours, aura passé ses journées à guetter les environs, en quête du moindre départ de feu. Bob, qui est un homme heureux. En haut de sa tour, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il est connecté au reste du monde. Son mirador, c’est le hub du coin grâce à sa connexion satellite ! Il est au courant de tout, tout en étant au milieu de rien. Bob, c’est la première fois qu’il a la charge de ce mirador. Pendant des années, il était en face… De l’autre côté du canyon, sur les monts glacés, en haut d’un autre mirador…

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