tags: ciel, Cinque Terre, coucher du soleil, eau, Italie, Ligurie, mer, montagne, Monterosso, nuages, paysage, reflet
L’hiver arrive, le froid s’insinue chez chacun, vous avez déjà mis le chauffage ? Vous ne serez donc pas contre un petit tour sur Big Island, la plus grande île d’Hawaii ? Une île où eau, terre, air et feu se côtoient au quotidien et s’influencent l’un l’autre, créant une île à deux visages, l’un marqué par les volcans, l’autre par une végétation luxuriante. L’un noir et minéral, l’autre vert et végétal, tous deux illustrés par 16 diptyques.
Vous pouvez découvrir l’ebook en cliquant directement sur la couverture ci-dessous.
Cet article ainsi qu’une sélection de photos ont par ailleurs été publiés dans le numéro 6 du U magazine, pour lequel j’ai aussi fait un article sur la Californie (n°5), sur le Mont Kailash (n°4) et sur la Namibie (n°3).
Je suis toujours étonnée – malgré les récurrences – par les chemins qu’emprunte notre mémoire pour nous faire nous remémorer ce que nous avons parfois oublié ou alors vainement cherché à nous rappeler. Voici un cas typique de ce que l’on pourrait appeler la « mémoire pop up » car elle s’ouvre comme ça, sans prévenir, donc de façon assez soudaine, dans un petit coin certes mais en couleurs, en musique, en scintillant, de telle sorte que l’on ne peut pas l’occulter. Cela n’aurait d’ailleurs aucun intérêt car cette mémoire pop up nous rend un grand service en mettant fin à une quête à durée indéterminée, ce qui, dans ce contexte, n’est pas toujours de bon augure.
Ainsi ce paysage est-il typique des îles Kerguelen, qui compte de nombreuses espèces endémiques du fait de son isolement. Comme ces petits monticules verts parsemant ce sol rocailleux et sur lesquels il ne fallait absolument pas marcher puisque cela entraînait leur mort à coup sûr. Je vous laisse imaginer les zig-zag à concéder face à un tel parterre… Tout ça pour respecter la Nature ! Bref. Après n’avoir connu qu’eux, j’ai donc totalement oublié leur nom. J’ai eu beau sonder mes souvenirs à plusieurs reprises, rien ne venait. Il aurait certainement suffi de quelques minutes de surf pour trouver la réponse, mais cet oubli n’a jamais constitué ni une angoisse ni une urgence.
Et voilà que ce soir, en discutant avec quelques photos pour statuer sur mon choix nocturne, je tombe sur celle-ci. J’avais au préalable l’idée d’écrire sur ces endroits, rares pour les urbains, où l’on pouvait aisément penser que l’on était sûrement les premiers à les parcourir. Avec une image des îles de la Désolation, le risque d’erreur était faible. Sauf qu’en découvrant la photographie et en posant mes yeux sur ces tas de mousse verte, le mot « azorelle » m’a sauté à l’esprit telle une formule magique qui allait m’ouvrir mille portes. Azorelle, ce mot que j’avais complètement oublié, qui revenait comme ça, totalement naturellement, comme si je l’avais employé la veille, au seul contact de mes yeux avec elles…
Manifestement, l’homme et la nature n’adoptent absolument pas la même méthode pour aller d’un point A à un point B. Si la première apparaît diaboliquement efficace et d’une arrogance kilométrique, la seconde séduit par ses tergiversations, sa patience, son sens du compromis et du passage en douceur. Et voilà que, tout d’un coup, je me sens beaucoup plus proche d’elle et de sa façon d’aborder les éléments !
… et oui, ça intrigue, un vendeur de tubes de plastique et de bandes élastiques ! 1 Share on Facebook
Share on FacebookVoilà, vous êtes sur le pas de la porte, prêt à dévaler les quelques étages qui vous séparent de la terre ferme où vous ferez une courte escale avant, sûrement, de devoir vous hisser à un nouvel étage plus ou moins élevé pour une bonne partie de votre journée. Vous êtes même déjà en train […]
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