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Maître Artiste, sur son rêve perché,
Tenait en ses mains des principes.
Maître Corpo par le prestige alléché
Lui tint à peu près ce langage :
« Et Bonjour Monsieur L’Artiste.
Que vous êtes original ! Que vous me semblez bon !
Sans mentir, si votre œil
Se rapporte à votre portfolio,
Vous êtes l’homme de notre campagne «
A ces mots, l’artiste ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer ses beaux talents,
Il plie largement ses cannes, shoote la Disney Parade, laisse tomber son art
Le Corpo s’en saisit et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien quelques principes sans doute. »
L’artiste honteux et confus
Jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Bon, ça c’était au 17e siècle. Les choses ont évolué depuis et les photographes, entre autres, ont appris que la diversification, sonnante et trébuchante, pouvait aussi être terre d’asile et garante de leur liberté de créateur… Enfin, on l’espère pour le preneur d’images en Marcel violet avec l’étiquette qui sort (tiens, j’irais bien le lui dire…) et les apprentis acteurs devant faire les zouaves dans leurs costumes à poils alors qu’il fait 30°C…
j’adore!!