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On continue avec Julia Vaidis-Bogard et une nouveauté : trois réponses par étapes, ou peut-être pas… Nous verrons…
Quelle est la place de la photo dans votre vie ?
Très ponctuelle. Et potentiellement très Intense.
Je peux ne pas faire de photo pendant des lustres. des bails et des payes.
et quand je m’embarque dans un « trip » photographique, cela peut me mobiliser et me passionner toute entière.
je constate que , depuis quelques années (et probablement cela coïncide-t-il avec mon premier appareil numérique), j’ai un comportement de « recherche ». je cherche quelque chose. un cadre. une lumière. une matière. un moment qui passe. un évènement. un tableau. ou tout bêtement. Quelque chose.
quelque chose que je sens. que je pressens. que j’ignore totalement.
et qui va, peut-être, bien vouloir apparaître. sur une photo. ou l’autre.
alors je mitraille pas mal.
je vole au vol. et j’ai des sur-prises. ou pas.
je suis vraiment une photographe du dimanche. du voyage. ou de l’instant. du Hasard.
je n’y connais rien. j’utilise toujours un autofocus que je sous-exploite lamentablement.
parce que je n’ai jamais le courage de lire les notices et que je ne comprends rien à la « technique ».
je rêve parfois d’une Initiation. pour apprivoiser cet Outil magique.
je me suis rendu compte aussi (là encore un champs ouvert par le numérique et les zooms puissants) que j’ai tendance à « faire un focus ». à focaliser.
sur un sujet, un lieu, une impression que j’ai. et dans laquelle j’ai envie d’entrer. que j’aimerais explorer. capter. sous toutes les coutures.
alors je mitraille pas mal.
je zoome. je tourne autour. je focalise.
je n’ai pas peur du flou. au contraire. et j’aime les effets étranges et involontaires.
je suis aussi, indubitablement, une photographe du Ciel. des Nuages.
à cause du dimanche peut-être ?.. 🙂
Merveille absolue. de forme. de lumière. de matière. en mouvement, en renouvellement permanent. Chef d’Oeuvre vivant.
visiblement palpable. ultra-organique. et totalement imaginaire. Incomparable.
je ne peux pas m’en lasser. ni m’en passer trop longtemps.
pas besoin d’être photographe pour photographier le bonheur, la folie, l’émotion, la beauté foudroyante, d’un Ciel.
il suffit d’être là. d’avoir ouvert les yeux.
en regardant le ciel, je reçois souvent l’intense illumination que peut donner une toile de maître.
et peut-être que je le regarde plus souvent que ceux qui en possèdent une accrochée dans leur salon.
et pour sur, celle-là, elle est infinie. une Merveille de changements. une bénédiction esthétique permanente.
Nourriture quotidienne. Extases fréquentes. Abondance Divine.