Perchée sur mon bicycle, une question fait quelques tours dans ma tête. La fierté de l’adulte réussissant, pour la première fois, à guider son vélo sans s’aider de ses mains est-elle la même que celle qu’il a ressentie lorsque, enfant, son père a estimé qu’il était grand temps d’enlever les petites roues de son vélo, et qu’il a enfin pu en faire comme un grand ?