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“Sur une branche, perchée avec…”, un nouveau rendez-vous avec un membre de l’écho-munauté… Pour débuter la journée, Caroline Rousseau-Coste.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? Je dirais une place familiale et sentimentale ! C’est surtout pour moi une envie de souvenirs et de partages… J’ai gardé mon premier appareil, un petit Kodak blanc qui m’a été offert par mes grands-parents quand j’étais enfant… Et pendant des années, beaucoup de photos de ma famille et de mes amis… J’ai hérité du reflex de mon père, un vieux Zénith, qui a donc une valeur inestimable, et que j’utilise encore un peu! il m’a aussi donné deux livres sur la pratique de la photo, qu’il utilisait pour comprendre la magnifique technique de l’entrée de la lumière dans cette chambre noire… Enfin, je partage aujourd’hui la photo avec mon homme; notre premier achat en commun a été un appareil photo, et mon principal sujet ces deux dernières années a été ma fille ! C’est dire si c’est une histoire de famille…
Quelle est l’histoire de cette photo (Un message sur ton mur, G4-13) ? Notre premier nid avec mon homme, un petit deux pièces qu’on a voulu remettre à notre goût… Un message que je lui ai écrit, destiné à être effacé, et qui fatalement allait tomber dans l’oubli ! C’était trop dur pour moi, il fallait que j’en garde le témoignage, la trace… Et puis faire partager ce message intime à la terre entière grâce à la photo, c’est le top non ?!
Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? Les messages ou dessins ou peintures faits sur les murs des villes sont fatalement destinés à disparaître… J’aime l’idée qu’une scène, un dessin, un message, soit « sauvé » de l’oubli grâce à la photo ou la vidéo…
Dans quelques heures, Caroline Rossignol grimpera sur la branche…