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Hoooo !
Histoire d’histoire de photos… L’interrogation : une photo a-t-elle une histoire intrinsèque, ou est-ce le contexte dans lequel la photo a été prise qui constitue son histoire ? Les deux mon capitaine me répond Kloklo. Kloklo a raison.
La preuve avec Michael Jackson. Sur les Grands Boulevards. Samedi soir. Le 29 août. Il aurait eu 51 ans s’il n’était pas mort. Ce sont des choses qui arrivent. Tout un tas de gens se sont ainsi retrouvés pour fêter son non-anniversaire. Je passais par là un peu par hasard, entre deux « positions intermédiaires », comme le claironnerait le GPS de la Volvo paternelle. Mais le hasard existe-t-il encore quand s’ouvre, juste devant soi, une porte d’immeuble et qu’en sort un Michael Jackson fringant, quoiqu’un peu figé ? Un Jackson de cire et d’antan tout droit sorti du Musée Grévin… Epoque pas trop lointaine marquée par les stigmates du bistouri. Incrédule, la foule. Elle s’amasse autour du quatuor qui fait glisser le Roi de la Pop jusqu’au Grand Rex. On y passe l’intégrale de ses clips pour les plus que fans serrés comme des sardines le long de la rue Poissonnière. Passons sur l’exploitation du morbide, qui n’en est qu’à ses débuts. L’odyssée est filmée, photographiée, officiellement. Les « là par hasard » en profitent. Pour poser aux côtés de la poupée de cire qui n’émet plus aucun son. Et puis, la star disparaît derrière un cycliste.
La double histoire est bouclée : moi, ici au bon moment alors que tous les chemins mènent à des positions intermédiaires ; le sosie, exceptionnellement de sortie, car l’original a rejoint ses partenaires de Thriller, les créatures d’outre-tombe, sans y être vraiment encore… dans la tombe.