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Savez-vous ce que je me suis naïvement dit en le voyant ainsi mains et bras levés ? Qu’il priait de toute son âme, qu’il saluait la beauté de ce paysage naturel et grandiose, qu’il admirait la douceur de cette montagne aérée et aérienne, qu’il se recueillait devant la toute puissance des forces telluriques de la troisième planète du système solaire (quand même, ce n’est pas rien, c’est toujours la seule habitée jusqu’à preuve du contraire !), que patati et patal’aut… Et puis, il a baissé les bras, il a pivoté de 10° vers moi et je me suis sentie bête. Comme les seuls moutons taïwanais paissant sous les yeux ébahis des touristes locaux à quelques collines de là, je m’étais égarée. Car entre ses mains, il n’avait ni plus ni moins que le chapelet des temps modernes, cet outil omnipotent, omniscient, omniprésent, toujours connecté à l’au-delà et rapprochant les êtres grâce à ses ondes électromagnétiques à la vie à la mort : dring dring !