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J’aime cette heure de la journée où les hommes, tous âges et tous genres – au sens large – confondus, mettent fin à leurs occupations et, tels des zombies contemplatifs reprogrammés, convergent prestement vers des aires dégagées ; s’y dégotent un petit coin de paradis, celui-là même où ils pourront se poser, puis, les yeux rivés au ciel, perdre paradoxalement toute notion du temps alors même qu’ils l’observent passer au fur et à mesure que s’éclipse l’étoile aux quatorze branches, destinée, chaque jour, à disparaître derrière l’horizon pour en illuminer d’autres. Alors, ils se relèvent, presque en chœur, se dispersent, nonchalamment, dans la pénombre devenant nuit, et s’oublient, les uns les autres. Jusqu’au lendemain, même heure environ, à quelques minutes près, où le même rituel magnétique se reproduit sans qu’ils s’en lassent…