tags: astrophysique, Barcelone, couleurs, Hubert Reeves, lumière, poussière, Poussières d'étoiles, question, Sagrada Familia, univers, vie
Lorsque j’ai aperçu ces minuscules billes de poussière révélées et colorisées par une lumière du soleil passe-muraille ayant réussi à se faufiler dans l’interstice de cette sacrée façade de pierres, j’ai immédiatement pensé à mes lectures de jeunesse. A une phrase en particulier. « Nous sommes tous des poussières d’étoiles. » L’accent québécois d’Hubert Reeves en prime, l’astrophysicien qui a sûrement le plus contribué à démocratiser une matière autant complexe que point de départ des plus belles histoires… En pleine phase « D’où venons-nous ? », j’ai tout de suite adopté cette assertion scientifico-poétique qui nous annonçait, en substance, que nous, êtres humains, combinaison fantastique d’atomes crochus, étions à la fois tout et rien, infiniment grands et ridiculement petits, les résidus éparpillés puis réordonnés de ces étoiles gigantesques ayant peuplé un univers déjà incommensurable il y a des milliards d’années. Un pedigree mythique qui nous unit tous alors que nous sommes tous différents et séparés. Qui force à l’humilité aussi tout en nous couvrant d’une certaine aura…