tags: Belgique, chiffres, coucher de soleil, digue, dormir, mer, nuit, Ostende, plage, rochers, soleil, sommeil
Il arrive assez régulièrement que l’on me dise que je me pose d’étranges questions. Je suis quasi sûre que celle-ci en ferait partie. En cherchant le sommeil, ce qui est assez récurrent après une soirée partagée avec mes pixels préférés, il y a toujours un moment où je me demande ce qui se produit dans mon corps pour qu’à l’instant t, je sois encore réveillée, consciente du monde qui m’entoure et qu’à l’instant t+1, je dorme, perdue dans un ailleurs auquel je n’ai pas toujours accès. C’est comme si, chaque soir, après avoir tenté le coup du décompte des moutons dans le ciel ou des cailloux sur la digue, j’étais frappée d’amnésie. Bien sûr, le fait de se poser ce genre de question alors même que j’aspire au vide et au silence n’est pas indiqué. Et en même temps, cela me semble totalement inévitable puisque justement, j’aimerais comprendre ce qui se passe tout en attendant impatiemment que Morphée fasse une halte par ma chambre et m’emporte quelques heures, dont le nombre diminue à vue d’œil. Miracle, malgré les interrogations quotidiennes, le blackout finit toujours par arriver, sans prévenir ! Mais d’où peut-il bien venir ?