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Dans quelques semaines, nous allons tous, plus ou moins, devoir répondre à cette simple et anodine question, enfin d’apparence simple et anodine…
– Alors, c’était bien tes vacances ?
Il ne faut pas se leurrer, certains d’entre nous répondront, un brin amer :
– Tu parles, on a eu un temps pourri ! Il a plu pendant les 3/4 du séjour !
– Ah oui, c’est dommage…
– Ouais, j’ai 3 semaines de vacances par an, c’est pas pour les passer sous la pluie ! Au final, je suis aussi crevé qu’avant de partir !
Comme si une entité supérieure devait savoir que Robert est en vacances pour 3 semaines et de fait, régler le bouton météo sur « grand beau fixe » pendant toute la période. Car des vacances sous la pluie, c’est sûr, c’est gâché. On se dit que l’on aurait mieux fait de rester chez soi. La pluie pendant les vacances, ça sape l’ambiance. D’abord, on pense que c’est passager, on le prend bien, on sort les jeux de société – ça faisait longtemps que je n’avais pas joué au Monopoly tiens, on devrait faire ça plus souvent (ouais, ouais, ne rigole pas trop avec ça)…. Et quand le passager s’installe, la tension commence à monter… On râle – j’en ai marre de ce jeu, c’est nul ! Je veux sortir ! -, on finit par en vouloir à tout le monde – range tes affaires, ça traîne partout, on ne peut plus passer dans cette chambre ! -, en particulier à ceux qui nous accompagnent – bon, bah, qu’est ce qu’on fait, y a pas un endroit où il fait beau dans ce pays ? t’as regardé dans le guide où il y avait des microclimats ? -, en oubliant qu’ils n’ont pas la météocommande non plus, jusqu’à accuser toutes ces industries qui polluent et qui sont évidemment responsables du dérèglement climatique. Total, la pluie pendant les vacances, c’est la plaie.
– Tu étais où déjà ?
– En Bretagne…
Mais non, c’est une blague, tout le monde sait qu’en Bretagne, il ne pleut jamais, ou alors que sur les parisiens ou, comme le dit le dicton, sur les cons, ce qui, pour certains, revient un peu au même… Robert, il était à Lisbonne.
Quelle question ! Couloir, bien sûr ! Mais non, hublot of course ! Je ne comprends pas que l’on puisse demander le couloir, sauf à avoir le vertige – auquel cas, prendre malgré tout l’avion reste un acte de bravoure -, ou des impatiences – il est plus facile de se lever ou de gesticuler en étant côté couloir que côté hublot… Donc, évidemment, lorsque vous arrivez à l’enregistrement à l’aéroport, vous faites de grands sourires à la personne qui réceptionne vos billets, vous vous montrez sympathiques, en vous disant que cela vous permettra peut-être d’avoir le hublot. Car le hublot, c’est un peu comme les dés, parfois on a de la chance et on l’a, parfois, il est pour celui qui vous suit ! Bien sûr, arriver tôt augmente la probabilité de se voir proposer le hublot, et encore. De plus en plus en effet, on nous permet – parfois moyennant finance, tous les moyens sont bons pour augmenter la note pour compenser les coupes sur les prix des billets du fait de la concurrence – de choisir nos sièges à l’achat même du billet. Forcément, les dés sont pipés lorsque vous arrivez à l’enregistrement ! Bref, le hublot est une sorte de récompense à un jeu dont on ne connaît pas toutes les règles. Le hublot est très subjectif. Enfin, son attribution.
Mais partons du principe que vous avez réussi à décrocher le précieux sésame, sans arriver aux aurores pour autant ni choisir vos places au préalable. Votre carte d’embarquement en main, avec votre place côté hublot – le bon, car il y a toujours un côté où c’est moins beau -, vous pensez que tout est gagné, que vous allez pouvoir profiter du paysage, découvrir la Terre vue d’en haut (y a-t-il un copyright ?) pendant tout le trajet. C’est oublier qu’à côté de vous, il y a la place du milieu et qu’à cette place, il y a probablement une personne frustrée. Une personne qui, comme vous, désirait le hublot… La place du milieu, c’est la pire. Non seulement, vous ne voyez rien. Enfin, ce que vous voyez est directement lié aux gesticulations de celui qui est au hublot et qui se tortille de bonheur sur son siège. Et vous ne pouvez pas déplier vos jambes dans le couloir non plus, puisque vous n’y êtes pas ! Non, au milieu, vous devez vous battre pour avoir vos deux accoudoirs. Toutefois, arrive parfois le moment où le milieu réalise qu’il suffit d’une toute petite phrase pour gâcher le plaisir du hublot. « Pouvez-vous baisser le volet s’il vous plaît, la lumière du soleil me gêne ! » Et comme vous êtes poli, vous acceptez de baisser ce ?:;!rgkf de rideau en pestant intérieurement tandis que votre voisin, le milieu, peut finir son vol en paix…
Commençons par le début. Et au début, il y a toujours une illustration. L’image au-dessus, là. Différente de celles que je mets en ligne généralement sur ce site. Et pour cause, c’est la couverture d’une des dernières nouvelles de Kristophe Noël, « Fracas », en accès libre sur son tout nouveau blog littéraire, k. Une commande spéciale puisque je lui avais, moi-même, soufflé le sujet de la nouvelle !
« Fracas » ou les tribulations héroïques d’un français en plein cœur d’une gargote japonaise d’Osaka, pour paraphraser le début du titre d’un fabuleux livre de Frédérick Tristan. Je vous laisse chercher, trouver et savourer !
Revenons à Panurge. « Fracas », c’est drôle, c’est remuant, c’est loufoque, c’est un délice, ça se boit comme un verre de saké !
N’en jetez plus, la coupe est pleine, vous dites-vous ! Et non ! Lorsque vous en aurez achevé la lecture, rincés, vous pourrez ensuite vous plonger dans « Le Magicien » et « Le piano »… Les deux sont un brin surréalistes, mais c’est ce qui fait la patte de Kristophe Noël. Un grain de folie enthousiasmant, motivant, rafraîchissant et que l’on a envie de suivre… Ce que je fais depuis plusieurs mois… Kristophe m’a un jour demandé de lire un de ses textes, en fait son premier roman, Je ne suis plus japonais sauf en hiver (voir la première bande annonce littéraire au monde…), et rapidement, nous avons commencé à travailler ensemble. Avec moi dans le rôle de la méchante bien sûr, celle qui dit un peu plus de sel ici peut-être, un peu plus de poivre là je pense, et puis, ça, c’est peut-être mieux ainsi…
C’est un réel investissement et je n’en avais pas forcément conscience au départ. D’autant que le garçon est très productif : je vous invite, pour vous en convaincre, à découvrir la liste des titres des nouvelles qui vous attendent dans les prochains jours ou semaines… Mais, au risque de paraître un peu trop rose bonbon, je n’ai pas hésité plus d’une micro seconde. Plusieurs raisons à cela : Kristophe est un ami et ça, c’est précieux ; j’aime l’écriture et l’édition sonne régulièrement à ma case « projet » (la porte s’ouvrira bien un jour… là, maintenant ?) ; mais surtout, Kristophe a du talent, je crois en lui, l’écriture le nourrit fantastiquement (spirituellement, on s’entend), il y met une énergie admirable, donnant parfois des complexes, et j’ai tout simplement envie qu’il accède à son rêve… de publication !
Les rêves, nous en avons tous à la pelle. Parfois, certains se réalisent et c’est un bonheur indéfinissable, mais souvent, ne nous leurrons pas, nous finissons par lâcher un « j’aurais voulu… », petite formule assassine qui dit, en deux mots, que nous n’y croyons déjà plus. De fait, quand un rêveur croise une rêveuse, forcément, il y a du souci à se faire… Les voilà qui y croient dur comme fer à deux ! Et je veux croire que la persévérance, la patience et le travail mènent plus haut que ces barrières, ces murs, ces obstacles qui se glissent parfois sur nos chemins… Bref, allez vous balader dans le monde de k, et vous m’en direz des nouvelles ! Ah, ah, ah…
Réveil en sursaut, et de surcroît, en sueur ! Avec une image horrible encore à l’esprit. Un de ces Nutshead que j’avais croisés par hasard il y a quelques mois sur une plage normande et qui avaient disparu de la circulation quasiment aussitôt, avant même que je ne réussisse à savoir de quoi, de qui […]
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