“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Rencontre avec Jean-Yves Terrault.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? La photo est une forme d’expression pour moi, qui me permet d’arrondir mes fins de mois. Bien que toutes les photos que je fais n’atteigne pas cet objectif, je me dirige de plus en plus vers des images qui sont plus que juste plaisantes esthétiquement, qui ont une signification plus profonde. Je crois en l’art comme véhicule pour faire avancer la société, et je préfère projeter un message positif.
Quelle est l’histoire de cette photo (Lets dance, G6-123) ? Chaque année une galerie d’art de Nara, Japon, organise une soirée multi-disciplinaire dans le bar Absinthe à Osaka. Aya Iida a dansé pour le plus grand plaisir des spectateurs. Je trouve que cette photo exprime le mieux ce que je ressentis pendant la performance, et que l’éclairage forme un 10, comme dans un score parfait, n’est que la cerise sur le sundae. Pour voir d’autres photos sur ladite soirée, c’est là.
Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Le graffiti sur la photo précédente représente par son sujet et sa forme des rythmes et j’ai tout de suite pensé à cette photo-ci, comme si Aya Iida suivait la musique du DJ.
La prochaine fois, posée sur la branche, Sarngsan na soontom.
Et voilà, 243 courbes plus tard, la G6 est encartée… et nos échos continuent de parcourir le monde !! Et moi de m’améliorer en géographie !! De nouveaux pays sont d’ores et déjà représentés dans la G7, mais il en manque beaucoup… Où êtes-vous ? La 7e génération se termine demain soir et il y aura de la place pour tout le monde donc n’hésitez pas à participer…
“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Tout de suite, Sarah Marty.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? J’aime beaucoup la photographie, j’ai fait un peu de développement noir et blanc il y a quelques années. Je trouve que c’est un art en évolution qui permet d’avoir un regard différent sur la vie.
Quelle est l’histoire de cette photo (Plus grand soldat de plomb, G4-16) ? Un de mes amis m’avait dit qu’a New Westminster se trouvait le plus grand soldat de plomb du monde, alors ça a piqué ma curiosité et ça était l’occasion d’un week-end au marché de New Westminster, Canada.
Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? la perspective de se trouver au pied de quelque chose de haut.
Prochain à se poser sur la branche, Jean-Yves Terreault !
“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Petit échange avec Ralf Beisel.
What is the role of photography in your life? Unfortunately not the role I want it to be. In cause of less time I can’t take not that much pics I would like to make.
What is the story of your picture (Bay of Rio, G6-230)? The beach: This is the place where I do make sport every day. It’s the beach of Flemenco, 5 minutes away from my penthouse. The Jesus beind the skyline of Flamenco: When I sit on the terrace, this is exactly what I see all day & night. I also wanted to use my new lens (1.8f).
What kind of association of ideas led you to this picture? I love to shoot against the sun & I wanted to use my new lens 😉
Dans la foulée, c’est Sarah Marty qui se pose sur la branche…
Tout a commencé par L’ombre de moi-même, le 22 février 2010, et s’est terminé par La lectrice un an plus tard jour pour jour. C’était le but, l’objectif. Ecrire chaque jour sur une image et réciproquement. Entre les deux, 365 duos photo-texte que j’ai enfin réussi à tous lier les uns aux autres. Associations quand tu nous tiens… Ainsi suffit-il de partir du début ou de la fin pour bondir, de duo en duo, au gré d’un mot, d’une expression, d’un bout de phrase rougi d’avoir été désigné comme fil conducteur, et refaire un tour autour du soleil… Evidemment, tout ne s’est pas arrêté au 22 février 2011, mais c’est une autre histoire…
“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Tout de suite, Sarah Sid.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? La photographie a pris de la place cette année dans mon quotidien, car je voulais pouvoir imprimer mes souvenirs d’une année de voyages au Canada et aux Etats-Unis. Photographier ces incroyables paysages mais aussi ces vues du quotidien permettent aussi de partager ces moments passés loin de la famille et des amis, et de les faire voyager un peu avec moi…
Quant à observer le travail photographique des autres, j’aime les photos que je trouve esthétiques, sans vraiment m’interroger sur la technique ou ce qu’a voulu montrer l’artiste.
Quelle est l’histoire de cette photo (La marque à la malle et la rue font bon ménage, G6-212) ? Cette photo a été prise à New York en novembre dernier. Quand on voyage dans des pays à la culture très différente, tout paraît incroyable et la moindre scène du quotidien devient un spectacle qu’on voudrait photographier. Je trouve que New York est des rares endroits où la culture est si proche de la nôtre et où, à la fois, tout paraît plus dépaysant et plus photogénique. C’est une photo parmi tant d’autres de cette mixité omniprésente, le summum du luxe français et un classique populaire de la culture américaine.
Quelle association d’idée t’a poussée à choisir cette photo ? Tout d’abord, ces malles entassées m’ont fait penser au produit phare et à l’origine de Louis Vuitton. Ensuite, le rapport du luxe avec ce qu’il y a de plus démocratique, la rue, l’espace public.
Ralf Beisel sera le prochain à monter sur la branche.
Toujours choisir son chien en fonction du motif de son carrelage, ou inversement, ce qui entraîne potentiellement des travaux…
“Sur une branche, perchée avec…”, un rendez-vous quotidien avec un membre de l’échomunauté… Rencontre avec Grégoire Gravrand.
Quelle est la place de la photographie dans ta vie ? La photographie m’est venue petit à petit, finalement en même temps que le montage vidéo. Maintenant c’est donc le double de travail, et le numérique n’aide pas ! C’est surtout lors des voyages que je prends le plus de photos, surtout comme souvenir… Je m’étais de plus en plus habitué à ne prendre que des « belles » photos, mais je me suis aperçu que c’est parfois devant des photos du quotidien que l’on peut être le plus nostalgique quelques années plus tard…
Quelle est l’histoire de cette photo (Pas de frontière pour lui, G6-232) ? Cette photo a été prise à La Push sur la côte pacifique de l’Etat de Washington. Après une journée passée en voiture, nous arrivons vers 17h dans cet endroit loin de tout. Au bout de la plage, il y a une digue. Derrière, un petit port et quelques bateaux. La lumière est belle. Et peu à peu, la nature s’éveille : quelques lions de mer dans l’eau, et des aigles allant d’un rocher à l’autre… Au loin, deux aigles sur une branche, trop loin pour prendre une belle photo. Tout d’un coup, un aigle se pose sur ce pylône de bois à quelques mètres de moi. Il est resté plus d’une heure comme s’il posait spécialement pour la photo, bougeant la tête de temps en temps. Et d’un coup, il a pris son envol et n’est jamais revenu. J’éteins mon appareil photo, plus de cent photos en plus
Quelle association d’idée t’a poussé à choisir cette photo ? Le fait de voir ces aigles si grands et voler si haut m’a fait réaliser l’immensité de leur territoire, qui n’a aucune frontière… Cependant, j’ai appris hier que certains restaient au même endroit plus de 5 ans, comme quoi…
A suivre sur la branche, Sarah Sid.
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Share on FacebookParfois, j’ai du mal à choisir entre des images à la fois similaires et totalement différentes. Ainsi en est-il avec ces volatiles avec ou sans moteur. La pureté du ciel et des nuages, le parallélisme des trajectoires, versus le même type d’équipée sauvage un peu plus massive relevé d’une pointe d’urbanisme et d’un clin d’œil […]
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