Photo-graphies et un peu plus…

Après les carottes voyous, le croissant s’anthropomorphise et se mue en adepte de l’haltérophilie : Arrrgggghhhh….

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(English version below)

Et voilà, l’aventure touche à sa fin. Nous entrons dans la dernière phase d’Objectif_3280 : la 8e génération. La G6 et la G7 n’ayant pas été complètes, les 3 280 images ne seront pas atteintes, mais peut-être était-ce un objectif trop ambitieux pour une première fois, qui plus est, intégrant une période de vacances ? L’un reste tout à fait à notre portée : 2011 ! Ce qui serait finalement assez amusant !

La génération 8 est donc lancée, avec 1 272 échos à proposer (1 154 maintenant) et plus de 260 participants venant d’une douzaine de pays dans le monde ! Elle prendra fin, ainsi qu’Objectif_3280, le mardi 28 décembre à pas d’heure. Espérons que cette ultime génération suscitera autant l’intérêt que les précédentes, malgré les vacances de Noël…

Au fil des jours, cet arbre qui n’était pas généalogique au sens propre, a fini par le devenir, chacun entraînant ses enfants, parents, cousins, cousines, oncles et tantes dans l’aventure. C’est une très belle évolution pour ce projet…

A nouveau, rendez-vous directement à la présentation en planche contact pour visualiser l’ensemble simplement et poster vos échos.
Et n’hésitez pas à aller vers le bas de la page… Il y a de belles images qui méritent des échos à tous les étages d’Objectif_3280 !

A bientôt sur l’arbre… pour la dernière fois !

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Here it is, the adventure is ending. We are entering the last step of Objectif_3280: the 8th generation. As G6 and G7 were not entirely completed, we wil not reach the 3 280 images of the title. It was maybe a too high goal for a first experience, including holidays… One objective remains possible: 2011! Which would be quite fun, actually…

The 8th generation is now launched, with 1 272 echoes to post (1 154 now) and more than 260 participants from a dozen countries! It will end on Tuesday, the 28th of December, so will Objectif_3280.
I hope this last generation will interest a maximum of people, despite the Christmas holidays…

With days, this tree which was not thought to be genealogic, became so. A kind of game where children, parents, aunts and uncles, cousins and cousines could gather whatever the distance between them. This is a very sweet evolution of the project…

One more thing: go directly to the contact sheet presentation here is the address to visualize the last two generations.
And do not hesitate to start looking for your picture from the bottom of the page… There are beautiful images who deserve to have echoes at every levels of Objectif_3280!

See you soon on the tree… for the last time!

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Les gens habillent leurs rebords de fenêtres avec toutes sortes de choses. Généralement, il s’agit plutôt de fleurs, de plantes, de sculptures, de cadres, voire, de rideaux, artifice leur permettant d’être protégés du regard intrusif des badauds. Ces agencements de babioles sont souvent faits pour eux, donc tournés vers l’intérieur. Leur intérieur. Ils n’ont, en effet, que faire de ce qui se trame de l’autre côté. Dehors.

Cette fenêtre californienne fait donc office d’excellent contre-exemple. Ces deux mains, n’appartenant pas à la même personne et n’appartenant d’ailleurs à personne ; ces petites figurines de bois, échappées d’un cours de dessin et d’une vieille malle en carton, ont été sciemment coincées entre la vitre et le double rideau. Elles ne sont pas offertes aux yeux des maîtres des lieux mais bien à ceux des autres, qui traînent à l’extérieur. Un bonjour à l’arrivée, un au-revoir au départ, à cet instant précis où l’on se retourne, espérant un dernier signe de la main de notre hôte. Un clin d’œil amical assurément, qui arrache un sourire au passant, touché par l’attention, quand bien même les habitants de cette demeure sont de parfaits inconnus.

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Parfois, on est cette personne qui, soudainement, a une irrésistible envie d’attraper la petite boîte se trouvant sur la dernière étagère du haut du placard le plus inaccessible de la pièce, alors que, bras, torse et jambe extrêmement tendus, l’on atteint à peine celle du niveau inférieur. L’étagère. Pointes des pieds s’écrasant dans le sol dans la douleur, majeur que l’on aimerait doté de pouvoir magnétique mais qui n’est définitivement qu’un doigt, la tentative d’approche se solde par un cuisant échec. Trop petit. La boîte nous nargue. Elle se sait protégée par la hauteur. Une moquerie qui met en branle quelques synapses et nous fait chercher la parade… Celle-là même qui assurera notre dignité en nous évitant d’appeler au secours. La ruse du petit consiste donc à trouver une extension de lui-même, lui permettant d’atteindre ce but extraordinaire qu’il s’est bizarrement fixé. Un chemin détourné, un biais, pour être plus malin que l’obstacle lui-même. Un tabouret, par exemple. Ou, une spatule qui permet de rabattre la-dite boîte vers le bas ; ou encore, la pince à frites, en fonction de la taille de la boîte… Les solutions sont finalement assez nombreuses dès lors que l’on réussit à aborder un problème sous un autre angle.

Il en est de même en photographie, lorsque l’on souhaite, notamment, faire entrer dans le cadre ce qui, manifestement, n’y entre pas. En d’autres termes, lorsque le contenu est plus grand que le contenant. Que l’objectif a un champ trop étroit. On pense alors à la ruse du petit et à la boîte moqueuse de l’étagère du haut… Et on se met à chercher la parade. Un miroir distant, un reflet même déformé, ou encore, une ombre projetée. Comme ici, avec ce mythique Golden Gate couleur orange international, dont l’une des tours s’allonge sur les eaux glacées et vertes de la baie de San Francisco. C’est dans ce genre de moments-là que l’esprit prend le dessus sur le corps…

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C’est-à-dire, qu’ainsi allongé, on irait bien caresser la crinière et chatouiller le flanc de ce lion nonchalant, offrant la pause à ces êtres étranges se déplaçant uniquement dans des boîtes métalliques sur roulettes et n’en sortant jamais, si ce n’est par le bout du bras afin d’indiquer une direction qui n’a de sens que pour eux, un geste assorti généralement de sons bizarres, parfois incohérents, et de mouvements intempestifs de leurs congénères. « Voilà qu’ils s’émeuvent probablement pour une hyène ! » pense peut-être, désespéré par ce manque de discernement, le roi fainéant. Soi dit en passant, même s’il n’est que celui des animaux, quelle image de la royauté que cette réputation qu’il traîne avec lui. Jusqu’à ce qu’il réalise, enfin, que c’est vers lui que les yeux fous de ces hommes en cage sont tournés, condamnés à se satisfaire d’une image de la liberté…

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L’arrivée d’un appareil photo numérique entre mes mains, et d’une manière générale, entre les mains de quiconque, a changé un certain nombre de choses fondamentales. Notamment, la façon de faire des photographies. Je n’évoquerai pas ici la séparation physique de l’appareil liée à la visualisation par écran : on ne fait désormais plus corps avec lui, et cela, c’est une révolution. A mon sens. Mais c’est un sujet en soi.

Non, ce qui a surtout changé, c’est le nombre de photos que l’on s’autorise à faire sous prétexte qu’il n’y a plus de pellicules à acheter. Et donc, que, d’une certaine manière, prendre une photo devient gratuit. Prendre mille photos ne coûte d’ailleurs pas plus cher, dès lors que l’on les conserve au chaud dans son ordinateur bien sûr. Là où la pellicule, payante, incitait à un minimum de retenue, et donc, de réflexion avant déclenchement, la carte mémoire l’efface. Quelle importance, en effet, de prendre dix fois à peu près la même vue pour augmenter ses chances d’en avoir une « bonne », quand il suffit d’effacer les neuf moins bonnes au moment de la sélection ?

Mais, c’est justement à ce moment précis que cela se complique. Car, à y regarder de plus près, sur chacune de ces dix vues, il y a toujours un petit quelque chose que l’on aime vraiment, que l’on ne retrouve pas sur les autres images, argument que l’on se sert à soi même pour ne pas supprimer les neuf images de trop. Car, il ne faut pas fantasmer, sur ces dix images, il y en a toujours neuf qui sont inutiles. Voire dix. Ce non choix est, petit à petit, responsable de l’inflation incontrôlée de notre photothèque. Pour avoir la conscience tranquille face à ces outsiders conservés tout en sachant qu’ils ne seront pas utilisés dans leur entièreté, j’ai trouvé une parade : assembler ces petits bouts si particuliers, et ainsi, recomposer une image, irréelle, significative. Evidemment, aller au bout de la démarche impliquerait de supprimer les parties non exploitées des photos utilisées pour le montage. Ce serait trop simple. D’autres parties de ces images pourraient en effet s’avérer intéressantes ultérieurement. Et voilà comment, malgré ma bonne volonté, ma base photo augmente au lieu de décroître…

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category: Actus
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Réveil en sursaut, et de surcroît, en sueur ! Avec une image horrible encore à l’esprit. Un de ces Nutshead que j’avais croisés par hasard il y a quelques mois sur une plage normande et qui avaient disparu de la circulation quasiment aussitôt, avant même que je ne réussisse à savoir de quoi, de qui il s’agissait… Et là, cette nuit, ils étaient dans mon rêve. Je nageais avec des orques comme avec des dauphins, dans des eaux turquoises et chaudes, les deux étant impossibles. Celui que j’ai naïvement appelé « le méchant » en était… Omniprésent, effrayant, à me crier dessus des mots dont je n’arrive pas à me souvenir, envolés avec la brutale reprise de conscience. C’est ça, ce sont ses hurlements qui m’ont sortie de mon fantasme marin ! Et son acolyte, le rieur, mon « gentil », était là aussi. Au fond. Derrière une rangée impressionnante de congénères. A rire toujours. Mais d’un rire moqueur que je ne lui connaissais pas. Pour autant que je puisse affirmer le connaître après l’avoir vu 3 fois seulement. Je l’entends encore susurrer : « tu croyais nous avoir échappé… » A bien y repenser, il ne l’a même pas dit. C’était juste une pensée. Transmise de façon fulgurante comme le venin d’une couleuvre. Dur à avaler…

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C’est sur ce genre de détails que les publicitaires devraient mesurer l’impact de leurs annonces ! Une banale affiche A4 noir et blanc vantant les avantages d’un cours de boxe malto-thaï – un concept en soi à coup sûr – où, vraisemblablement, vous ne rencontrez que de jolies filles, sachant se défendre ! Et un trou net et sans bavure dans le carreau, juste au dessus, histoire de montrer à quel point (ah ah) cette publicité est tout sauf mensongère et que ce cours ne pourra vous donner qu’entière satisfaction ! Voici donc l’exemple parfait de pub coup de poing ! Une suite un peu cheap à Canular ? peut-être, mais surtout mieux pansée… euh, pensée ! Encore que, cette idée révolutionnaire, si elle ne coûte rien en papier, devrait faire le bonheur des vitriers !

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Voilà, la 6e génération d’Objectif_3280 est finie et la 7e a aussitôt pris le relais ! 238 échos ont été proposés aux 81 de la 5e génération. A 4 échos près, la G6 était complète ! Nous partons donc pour la 7e génération avec 717 échos à poster ! Un très beau nombre !

L’arbre grandissant, je conseille à tous, nouveaux comme anciens, d’aller directement sur sa présentation en planche contact pour poster vos deux photos. Ce sera nettement plus simple ! Vous aurez le loisir ensuite d’aller sur l’arbre écho-photographique et sur la présentation d’Objectif_3280. La Génération 7 est l’avant dernière étape de ce projet photo collaboratif un peu fou mais terriblement excitant et riche en émotions ! Je me souviens, ce n’était il n’y a pas si longtemps…  Le 3 décembre exactement, je postais la 1re photo. Trois personnes y ont répondu, formant ainsi la 2e génération. Puis, 9 personnes ont répondu à leurs trois échos (la G3)… Et de trio d’échos en trio d’échos, tous liés entre eux par une association d’idée, nous sommes arrivés à cette 7e génération. Entre ces deux instants, près de 200 personnes différentes venant d’une douzaine de pays ont mis le pied sur l’arbre… C’est déjà incroyable, mais il en faut encore plus ! Voyons grand et loin !

Donc, j’espère à très bientôt sur l’arbre !

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Here it is, the 6th generation of Objectif_3280 is over and the 7th has just began. 243 echos had been suggested to respond to the 81 of the 5th’ one. Only 4 were missing to complete the generation. Now, for this 7th generation, we need 717 echos. A great number!

The tree growing up, let me advise you to go directly to its contact sheet presentation to post your echo. That will be simpler for everyone. After, free to you to go and see the whole tree and the presentation of Objectif_3280. The 7th generation is the last but one generation of this little bit crazy but terribly exciting collaborative photo project. I remember, a few days ago. The 3rd of December exactly, I posted the first image. Three persons answered to it and created the 2nd generation. Then, 9 persons responded to their 3 echoes (G3)… From trio of echoes to trio of echoes, all linked together by associations of ideas, we have reached the 7th generation. Between these two moments, more than 200 different people coming from a dozen of countries entered the tree. It is already incredible, but we need more! Think big and far!

See you on the tree!

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Il est des endroits où l’on met les pieds simplement pour le cliché. Pas, le cliché, photographique, mais le cliché, le lieu commun. Certes, ce cliché se transforme en cliché, et ce lieu commun est une gare. Un lieu commun par excellence d’ailleurs. Mais ce n’est pas en cela que Grand Central Station est un cliché. C’est un cliché cinématographique. De polars, de comédie romantique, de films à suspense, d’auteur… de tout ! D’ailleurs, cette dame là, au milieu de la salle, juste à côté du rai de lumière, attendant que quelqu’un vienne la chercher, la tête légèrement penchée vers le sol, les mains l’une sur l’autre, la tenue un peu vieillotte, la valise en vieux cuir froissé, ne semble-t-elle pas tout droit sortie d’un film de Capra ?

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