Au départ, c’est le bruit qui attire. Celui de cris, répétés, aigus, empressés. Celui de la sortie de bain précipitée des mouettes du secteur, de leurs paires d’ailes battant frénétiquement l’air au risque de s’entrechoquer. De leurs déplacements coordonnés mais bizarrement anarchiques vers un point convergeant rapidement identifié : un buffet garni, gratuit, mais quantitativement limité, vient d’ouvrir. En l’état : des maquereaux frais. Le luxe, quotidien, à portée de bec ! Mais pas pour tous les piafs, même si tous tentent de s’en approcher… En lieu et place du civisme, de la générosité et du sens du partage que ces ailés faussement affamés et pas assez prompts espèrent, les plus viles stratégies se mettent rapidement en place pour récupérer un morceau de poisson ingurgité, régurgité, déchiqueté, partagé, explosé, disséminé. Coups d’ailes, coups de becs, prises d’assaut, squattage intempestif, oubliées les bonnes manières, les salamalecs et la solidarité aviaire, quand le maquereau arrive, c’est chacun pour soi ! Ce soir, j’étais à un vernissage, avec discours et petits fours. J’ai bien l’impression qu’il y avait des mouettes aussi…
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Share on FacebookVous êtes là. Il fait chaud. Une chaleur inhabituelle même si annoncée. 48°C peut-être. La clim’ est éteinte, les fenêtres sont ouvertes. Juste un conseil, presque un ordre en fait, comme ça, donné à l’entrée de la Vallée. Vallée de la mort, c’est son nom. Tout est dit, ou presque, dans ce nom. Il faut […]
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