Des points, des lignes, des droites, des angles, des perpendiculaires, des parallèles, des surfaces, des cercles, des plans, et même des plans inclinés… Si certains se demandent si l’espace euclidien de la scène n’est pas une trop grande contrainte, personnellement, je la cueille avec bienveillance. Surtout lorsqu’il est magnifié par un corps humain échappant radicalement à ses règles de gouvernance.
D’abord, s’étonner que, par ce temps hivernal assurément frigorifique, quelqu’un se soit tout de même installé dehors pour lire comme si de rien n’était. Ensuite, remarquer que le buste d’André Le Nôtre a manifestement fait l’objet d’un concours de boules de neige et que l’une d’elles l’a d’ailleurs atteint en pleine tempe…
Premier adjectif qualificatif de mon abécédaire de néophotologismes… Si l’adjectif « spectraculaire » est souvent associé à l’homme, il peut aussi se rapporter à un animal. L’important étant le caractère animé de l’être auquel il est lié. Ainsi désigne-t-il une entité se manifestant de façon insolite et inattendue, aux contours si indéfinis, si vaporeux et si fuyants que nombreux sont ceux à douter de son existence réelle et à y voir plutôt le sceau d’un spectre bienveillant et montrant le chemin vers une quête pensée perdue.
Exemple d’utilisation simple : « Il avait fait une apparition spectraculaire avant de disparaître à jamais dans une forêt pourtant clairsemée de pins rouges du Japon où Akiko, Mayumi et Ranko devenues adultes avaient fini par retrouver le petit coffre en bois qu’elles avaient enfoui sous terre l’année de leur 8 ans et qui renfermait, en plus de quelques dents de lait et de trois ailes de papillons, leurs doux rêves et promesses d’enfants soigneusement listés sur du papier jauni par le temps ».
Après avoir consacré sa vie à s’épuiser sur les chantiers navals de la rive nord de l’Ij, la retraite venue, plutôt que de filer en douce à la conquête du monde, Lars, qui n’avait finalement jamais navigué, avait préféré venir s’installer chaque matin à la proue vitrée de ce modeste café pour continuer à suivre le ballet incessant des paquebots et autres navires de commerce qui avait bercé son existence.
Laisser le passé derrière nous – irrévocable et singulier -, ne pas conjecturer sur l’avenir – indéterminé et pluriel -, l’un comme l’autre hors de notre vue, pour canaliser notre énergie et nos efforts sur la seule fenêtre ouverte au direct : le présent – ici et maintenant -, là où tout se joue, là où tout se ressent, là où tout se vit.
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Un tour du Soleil en duos : 6e année en cours
Pour (re)découvrir en un clin d’œil et sur une seule page les micro-histoires photographiques publiées en ces lieux virtuels :
- entre le 22/02/2010 et le 22/02/2011, voici Un tour du Soleil en duos…
Il est des phénomènes naturels cycliques – un coucher de soleil en est un parfait exemple – que je ne me lasserai jamais d’admirer, a fortiori, de prendre en photo, quand bien même il s’agit d’un sacré cliché… 8 Share on Facebook
La photogénie de la subjugation… De dos, à quelques mètres du vide, tout est possible à propos de ces deux-là. Alors, j’opte pour une légende romantique. Ils se connaissent sans se connaître vraiment et pour cause, c’est leur premier rendez-vous IRL officiel après des semaines de correspondances virtuelles sur les réseaux sociaux. De fait, pour faire perdurer le mystère […]
Qu’ont en commun le pain levé, l’Amérique, les pulsars, la Vénus de Milo, la vulcanisation, l’indigo, les rayons X, l’hélice de bateau, le four micro-ondes, le Kevlar, la draisienne, les Post-it et même le Nutella (oui, le Nutella !) ? Tic tac tic tac tic tac… Vous séchez ? Et bien, leur découverte s’est faite […]