… où l’on sent que l’on pourrait partir en guerre contre n’importe qui et réagir au quart de tour contre n’importe quoi ! Ces matins-là, on a la gâchette facile… Tout nous énerve avant même que la journée n’ait réellement commencé ! On a un vague souvenir d’avoir eu le sommeil perturbé par des pensées et problématiques de jour, et cette seule incursion du professionnel – autant le dire – dans ce moment à soi agace… C’est comme si on avait fait des heures sup’, non payées évidemment !
On aimerait pourtant parfois que chaque chose soit classée dans une case bien hermétique, pour passer de l’une à l’autre sans qu’il y ait contamination. Malheureusement (ou pas ; cela dépend des jours !), nous sommes des êtres poreux, au sein desquels nos pensées et émotions se baladent et parfois nous baladent. Une question se pose alors avant même de poser le pied gauche au sol : avoir conscience d’être « légèrement » irritable peut-il suffire à nous faire relativiser et à atténuer cette irritabilité, ou celle-ci doit-elle s’exprimer pleinement pour disparaître ? Et sur qui, sur quoi va-t-elle s’abattre ? La réponse dans la journée ! Allez, cheese ! Ce soir, les Bleus jouent !